Notre-Dame du Val Info Mars 2021
Printemps 2020 - confinement
EDITO
Tenir ensemble et marcher ensemble
Dans l’éditorial de janvier, je vous disais que ce qui nous est demandé aujourd’hui n’est plus seulement de cultiver dans notre environnement le « vivre ensemble », mais le « tenir ensemble ». Oui, même si nous n’allons pas revivre en ce mois de mars un confinement, il va nous falloir encore tenir ensemble pendant quelques mois.
Cela signifie pour nous chrétiens redoubler d’attention pour nos voisins et proches, pour les aider à retrouver le moral, pour combattre la sinistrose, pour faire sentir que nous sommes dans la même barque et responsables chacun de tous.
C’est certainement le pas en avant essentiel qui nous est demandé pour notre marche de carême. Mais il y en a bien d’autres. Nous vous en avons proposé 20 au début du carême. A vous d’en proposer 20 autres en ce mois de mars. Ecrivez-nous les pas que vous vous proposez de faire à : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Si vous le pouvez, enregistrez une petite vidéo d’une minute maxi et envoyez-la à cette adresse. Elles seront mises sur le site de la paroisse lors de la semaine sainte. Cela sera le signe que c’est toute notre communauté qui veut faire de ce carême une marche avec le Christ, au souffle de l’Esprit Saint.
Oui, c’est bien de marcher qu’il s’agit. Il y a le dimanche 14 mars une marche des familles, qui partira de l’écluse de Chalifert à 9h30. Elle nous conduira le long du chemin de hallage de la Marne jusqu’à Lagny. Nous prendrons le temps en petits groupes (en respectant les distances) de sentir la nature et de louer le Créateur, de nous arrêter pour partager sur l’Evangile et les poèmes de la création, sur des textes du pape François et du saint du même nom. En arrivant à Lagny, nous découvrirons la belle église Notre Dame des Ardents et nous mangerons le pique-nique que chacun aura apporté, règles sanitaires obligent. A 15h, la messe sera célébrée avec notre évêque et animée par un groupe de parents et d’enfants.
Et puis les 20 et 21 mars, pour le début du printemps, nous marcherons dans les rues et les chemins de Bussy St Georges pour ramasser les déchets, avec les amis des autres religions et de différentes associations de la commune (voir p.7). Comme nous serons en extérieur, ce sera plus facile de respecter les gestes barrière.
Hâtons donc notre marche durant ce carême, pour vivre une bonne semaine sainte et une belle fête de Pâques, que nous n’avions pas pu vivre ensemble l’an dernier.
Père Dominique
Atelier |
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L'appel décisif des catéchumènes adultes par l'évêque |
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ACTUALITE
Louis Aldaïts, un prêtre qui a marqué
Le père Louis Aldaïts est décédé le 23 février à l’âge de 90 ans. Prêtre de la Mission de France, il a passé 7 ans à Bussy, de 1996 à 2003. Il a marqué les paroissiens, qui rendent grâce au Seigneur d’avoir croisé sa route. Plusieurs d’entre eux racontent.
Florence Jenny : Il est toujours resté dans mon coeur, avec son sourire, sa bonté, (et son côté « tête de pioche » parfois). Je me souviens d’un échange où il m’avait fait part de la difficulté d’être enfant unique, de la ‘douleur’ de ses parents devant son engagement sacerdotal qui allait les priver de petits enfants. Son engagement, tout en discrétion auprès des plus pauvres, auprès de ceux dans le besoin (y compris moral… pour nous les « riches ») a fait grandir ma foi.
Rosane Gambier : Il avait un tel charisme fait d'empathie et de douceur envers nous, ses brebis. Ses homélies étaient rassurantes, empreintes d'amour. Il avait une attention pour l'autre toute fraternelle. La dernière fois qu'il a célébré sur le secteur, il se déplaçait avec beaucoup de difficultés, mais son œil était toujours aussi pétillant.
Guilène Jouare : Quel saint homme que Louis Aldaïts ! Toujours disponible et très près des plus démunis. Les baptêmes après les messes, nous restions avec lui. Il a baptisé beaucoup d’enfants, dont mon petit fils.
Jean Dupuis : C’était un homme chaleureux, amical, délicat. Toujours soucieux de rendre service, et d’être concret. Très franc, il n’avait pas sa langue dans sa poche. Il venait parfois dire la messe du vendredi matin dans la sacristie de l’église de Guermantes. Nous nous mettions autour de la petite table, comme une famille réunie autour de l’Eucharistie qu’il célébrait avec simplicité et ferveur. Dans les dernières années, c’était émouvant de le recevoir alors qu’il venait spécialement du Perreux pour dire la messe du samedi soir. Il boitait de plus en plus, il montait difficilement les marches, mais ne se plaignait jamais. En vrai basque il avait une voix forte et belle, et il aimait chanter ! Comme Michel !
Isabelle Kowalski : Son passage dans notre paroisse s'apparente pour moi à un rayon de soleil. Entre le sud qu'il amenait dans sa voix et la douceur de son regard, il n'était que chaleur et accueil. Il a célébré les obsèques de mes parents. Dans un contexte de détresse personnelle, il m'a apporté le réconfort de paroles empreintes de douceur et de foi. Il m'a aidée à accepter la séparation drastique, radicale que provoque la mort mais que la promesse de la résurrection transcende.
Didier Carret : Il a beaucoup compté pour toute notre famille lors de nos premières années à Bussy. Il a été le prêtre vers qui nos enfants alors petits allaient spontanément pour échanger quelques mots en sortie de la messe. Son énorme présence auprès des plus jeunes a favorisé son adoption par toute la famille. C'était aussi un homme de cœur qui prenait la parole pour dire l'essentiel avec des mots simples et avec amour.
Jean-Marie Fournier : Avec le Père Raymond Guérin, le Père Louis nous a accueillis à Notre-Dame du Val en l’an 2000. Ils œuvraient pour que la communauté paroissiale, agrégeant les communautés villageoises, soit à l’image de cette belle église toute neuve, lumineuse et ouverte.
En 2001, lors du procès de Monseigneur Pican, ils s’étaient exprimés ensemble, solennellement, au cours d’une messe, sur un mal dont on n’imaginait pas l’ampleur et les conséquences. J’étais alors étonné et cela m’apparaît aujourd’hui comme prophétique.
Laurent et Sylvie Willemse : Louis a été le compagnon spirituel de nos premières années à Montévrain; il débordait d'affection et de bienveillance, dans les nombreuses célébrations coanimées ensemble, nous avions une grande joie à l'écouter, à chanter.
Marie-Edith Fabre : Louis a jalonné mon chemin autant dans ma vie de famille (aumônerie d'enfants et baptême de petits-enfants) que dans ma vie paroissiale à l'époque où je m'occupais des confirmations de jeunes de l'aumônerie. Il était formidable.
Guy Carré : C’était un bricoleur, avec trois clous et deux bouts de ficelle, il remettait en état ce qui était une gêne pour son entourage, et ceci était réalisé avec tact et discrétion.
Une eucharistie sera célébrée en sa mémoire le samedi 13 mars à 10h30 à Notre Dame du Val
Père Louis et Père Jean-Marc qui lui succèdera.
CCFD-Terre Solidaire : nous habitons tous la même maison SOLIDARITE
Par Jean-Philippe Clément
Avec son humour, pardon humour habituel, lors de son homélie pour ce 2e dimanche de Carême, Michel nous invitait à réfléchir à partir de Genèse 22 à quel Livret A d’épargne nous souscrivons, en tout cas à celui qu’ont souscrit l’Ange –Dieu- et Abraham, livret « grand A » d’une Alliance d’Amour incommensurable ! Dieu épargne Abraham et Isaac du sacrifice, mais pas son Amour pour nous ! La question de l’argent, du fruit de notre travail, de ce à quoi nous employons « notre avoir » ou « notre pouvoir », ou plus largement de la répartition des richesses revient plus intensément pendant le Carême. Jésus lui-même met en relation les termes de la finance et ceux de l’Amour ! Alors où plaçons-nous nos intérêts ? Quels trésors construisons-nous dans les « cieux » ? Sur la « Terre » ? Tout seul ? Collectivement ? En Eglise ?
Depuis 60 ans, l’Eglise en France déborde d’inventivité pour que les « petites épargnes de Livret d’Amour » que mettent ensemble des chrétiens – et des hommes et femmes de bonne volonté - deviennent un placement long terme pour un autre monde. Plus humain. Basé sur l’écoute, le respect, sur le partenariat entre hommes et femmes du « Nord » et du « Sud ».
30 mouvements d’Eglise et des milliers de bénévoles s’unissent et font vivre depuis 60 ans un outil formidable pour décupler l’effort de notre générosité, le Comité Catholique contre la Faim et le Développement, rebaptisé CCFD – Terre solidaire. La coopération avec des organisations non gouvernementales (associations de lutte pour les droits humains, de la promotion de la femme, collectifs de petits paysans, etc.) dans plus de 70 pays en Afrique, Asie, Océanie et Amérique Latine ont donné au CCFD et à l’Eglise une expertise d’avant-garde. Le CCFD a lancé le Commerce Equitable en France avec Solidarmonde, puis l’Epargne solidaire avec sa filiale investisseur social la SIDI, Solidarité Internationale pour le Développement et l'Investissement. Tiens, tiens, peut-on concilier des « A opposés » ? www.sidi.fr
Sensibilisés par ses partenaires, le CCFD alerte depuis plus de 20 ans sur les catastrophes écologiques ou les réfugiés climatiques, et informe sur les alternatives telles l’écologie intégrale et l’agroécologie. Parce que parmi ces partenaires nombreux sont de petits paysans souffrant de malnutrition (un comble non ?), à cause de déséquilibres écologiques, financiers, géo-politiques grandissants. Et que leur salut passe par l’indépendance vis à vis des multinationales et de leurs produits, par l’invention ou le retour à des techniques respectueuses et adaptées à l’environnement.
A découvrir sur https://ccfd-terresolidaire.org :
• le dossier : « Carême 2021 : nous habitons tous la même maison
Une seule planète, une seule humanité, une seule solution : l'écologie intégrale. »
• une démarche spirituelle en plusieurs étapes pour le Carême : « Aimer la Création, Comprendre la Création, Changer de regard sur la Création, S’engager pour la Création, Tout est lié. »
• des diaporamas et vidéos de partenaires d’Afrique, d’Asie, d’Amérique Latine engagés dans l’agroécologie.
- Dimanche 21 mars : Jour de collecte national pour les partenaires du CCFD-Terre Solidaire.
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PAGE des JEUNES
Atelier Mission-XY
Par Arthus et Augustin de Préville
Grâce à l'APEABE, l’association des parents de l’aumônerie, nos jeunes ont pu vivre une expérience passionnante, différente, et surtout très bénéfique et appréciée : il s'agit de l'atelier "Mission XY" (pour les garçons entre 11 et 15 ans) ou de l'atelier "Cycloshow" (pour les filles entre 10 et 14 ans).
Le principe : un(e) animateur(trice) spécialisé(e) de l'association encadre une session en comité réduit - bien entendu en veillant aux règles sanitaires les plus strictes - avec le parent accompagnant : le papa accompagne le garçon, la maman accompagne la jeune fille.
Dans le cadre de l'atelier XY du 13 février (initialement prévu le 14 novembre dernier, mais décalé du fait de la situation sanitaire), 5 papas avec leurs 5 garçons ados se sont retrouvés dans la grande salle paroissiale de Notre Dame du Val pour vivre une journée atypique. La dernière session de Cycloshow avait eu lieu en octobre dernier.
Arnaud, l'animateur, a su animer avec brio cet atelier tout au long de la journée, afin que les ados puissent avoir un moment privilégié, non seulement avec leurs papas mais aussi avec les autres garçons de leur âge, afin de mieux comprendre les changements induits par la puberté.
Mon fils aîné, Arthus, qui participait du coup à la session résumait ainsi : "Nous avons évoqué tous les changements dans notre corps pendant la puberté avec le soutien d'un animateur."
A travers plusieurs ateliers répartis tout au long de la journée, entrecoupés d'une pause pique-nique que chacun avait préparé (gestes barrière oblige), les jeunes ont pu évoquer les changements dans leur corps et aborder la thématique de la sexualité.
Avec beaucoup de bienveillance, ils ont pu garder en tête les deux notions essentielles revues pendant cette journée : Connaître et Respecter. Des mots qu'il convient de remettre au premier plan dans notre société !
Arthus est reparti de là content (bien qu'impressionné au départ !) et déclarait : "J'ai bien aimé, car on a appris à se connaître les uns les autres et aussi et surtout se connaître soi-même. On a aussi appris plein d'informations intéressantes."
En conclusion, nous recommandons vivement cet atelier (à l'époque des papas cela n'existait pas !), car bien qu'impressionnant en amont, il est géré par des professionnels, pédagogues, qui savent créer le lien et dédramatiser le sujet de la puberté.
N'hésitez pas à inscrire vos enfants en âge de participer (filles entre 10 et 14 ans, garçons entre 11 et 15 ans), ils ne pourront que vous remercier de les avoir accompagnés dans ce cheminement.
plus d’infos : https://cycloshow-xy.fr/
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VIE PAROISSIALE
Les messes reprennent dans nos maisons de retraite
Depuis le 7 mars 2020 il y a juste un an, les Ehpad étaient confinés. Nous n'avons pas pu célébrer la messe dans les cinq de notre paroisse, ni apporter la communion. Habituellement, c’était plus de 150 résidents et de 60 membres du personnel qui participaient aux messes trimestrielles. Nous avons souvent prié pour toutes ces personnes qui ont beaucoup souffert du manque de visites.
En janvier, Michèle Duvaux et les autres bénévoles de l’Ehpad de Fontenelle à Chanteloup ont eu l’idée d’enregistrer une messe de Noël dans l’église de Ferrières et l’animatrice l’a passée aux résidents sur un grand écran. Cela a été pour tous un grand moment de joie.
Et puis en février, l’animatrice de la maison de retraite médicalisée de Conches a contacté Kim Hoarau. La plupart des personnes avaient pu être vaccinées. Les 15 et 16 février, deux messes ont été célébrées avec à chaque fois une dizaine de résidents et plusieurs membres du personnel. Catherine, l’animatrice, avait organisé avant notre arrivée un partage d’évangile avec les personnes présentes, qui a été repris dans l’homélie. Cette messe fut une grande joie et un vrai soulagement pour toutes ces personnes, dont certaines ont pu recevoir le sacrement des malades. Elles ont réclamé une prochaine messe, qui a été fixée à la semaine sainte, début avril. Nous allons aussi reprendre les messes dans les autres Ehpad.
Père Dominique Fontaine et Kim Hoarau
LIVRE A l'occasion de la journée des femmes du 8 mars, voici deux livres pour mieux connaître saint Paul : " Les femmes de Saint Paul " par Chantal Reynier (ed. du Cerf, 2020), et " Paul et les femmes " par Michel Quesnel (ed. Mediaspaul, 2021).
Par Jean Dupuis
On fait souvent à saint Paul le procès d'avoir été antiféministe. Le fut il vraiment ?
Paul était célibataire, mais ce célibat motivé par le service du Christ ne l'a pas empêché d'accomplir ce service avec l'aide de nombreuses femmes dont l'histoire est racontée par Chantal Reynier, historienne et exégète.
Qui sont ces femmes ? Elles vivent avec leurs familles dans les cités où il arrive. Elles rencontrent Paul et demandent le baptême. Seules ou mariées elles entraînent leur maisonnée et leurs proches, et réunissent les nouveaux chrétiens dans leurs maisons qui deviennent le centre de la communauté chrétienne. Ainsi naissent les premières « Églises » : Paul parle de « l’Eglise » qui se réunit chez Prisca ( I Cor, 16-19 , Rom 16,5) ou chez Nympha ( Col 4, 15).
NB : ces passages doivent être reliés à ce qu'écrit notre évêque dans sa récente lettre pastorale, pages 6 et 7 : « Lorsque la foi est partagée en famille, elle est le lieu où chacun entend l'appel du Christ à le suivre et à aimer....la famille peut être le premier maillon d'une Église missionnaire ».
Dans le dernier chapitre de l’épître aux Romains Paul s'est félicité de la coopération de celles et ceux qui l'ont aidé : Phoebée, « diaconesse » de l'Église de Cenchrées qui a été pour lui et d'autres une protectrice ; Prisca et son mari, « ses collaborateurs en Jésus-Christ » qui ont risqué leur vie pour lui ; Marie et deux autres femmes qui ont peiné pour lui ; Junia et son mari « apôtres éminents ayant même appartenu au Christ avant moi » ; sa «chère» Persis et d'autres encore qu'il qualifie de saintes. Et il termine ainsi : « Saluez vous les uns les autres d'un saint baiser ! ». Ces propos ne respirent pas la misogynie !
Le regard que Paul porte sur les femmes est comparable à celui qu'il porte sur les hommes
Mais une question se pose : comment expliquer les textes qui en termes généraux prescrivent la soumission et le silence aux femmes ? C'est l'objet du livre de Michel Quesnel, prêtre et théologien, qui distingue entre les épîtres écrites par Paul et celles placées sous son nom mais écrites après sa mort.
Dans les premières (notamment les épîtres aux Corinthiens, aux Romains et aux Galates) le regard que Paul porte sur les femmes est comparable à celui qu'il porte sur les hommes. Il l'explique : « Vous tous qui avez été baptisés dans le Christ, vous avez revêtu le Christ. Il n'y a plus ni juif ni grec, ni esclave ni homme libre, il n'y a plus que l'homme et la femme, car tous vous n'êtes qu'un en Jésus-Christ » (Galates, III 27 à 29). L'appartenance au Christ fait tomber les différences : l'homme et la femme ont une égale valeur devant Dieu.
La première épître aux Corinthiens met l'amour au centre de la vie chrétienne, et un chapitre entier consacré au mariage place les époux dans une relation de réciprocité (VII, 1 à 6). Certes un autre passage enjoint aux femmes de se taire dans les églises. Mais la portée de cette injonction est limitée à l’église de Corinthe affaiblie par les divisions, et dans la même épître Paul donne des consignes aux femmes sur la façon de se coiffer lorsqu'elles prophétisent ou prient à haute voix : la consigne de se taire n'est donc pas absolue.
Parmi les épîtres rédigées par des disciples de Paul, il y a d'abord les épîtres aux Colossiens et aux Éphésiens, écrites peu de temps après sa mort (année 67). Ces épîtres, c'est nouveau, demandent aux femmes d'être soumises à leurs maris ( Col. III, 18-19, Ephes. V, 22-32). Mais l’épître aux Ephesiens demande aussi aux maris d'aimer leurs femmes d'un amour de cœur (agapè), et elle fixe pour les époux l'idéal des relations entre le Christ et l'Eglise.
Les épîtres suivantes écrites dans les années 80 et 90, tombent dans la réglementation et s'alignent sur la culture ambiante. La femme, héritière d'Eve, doit être soumise, décente, pudique, silencieuse, modeste (1ere épître à Timothée et épître à Tite).
Conclusion : Paul a beaucoup travaillé avec les femmes. Les épîtres qui sont de sa main ont placé les hommes et les femmes dans une relation d'amour et de réciprocité, à la différence de celles écrites par ses disciples longtemps après sa mort qui ont figé la femme dans une obligation de soumission.
l'Appel décisif des catéchumènes adultes par l'évêque en vue du baptême
Par Matthieu Cuvelier
Comme chaque premier dimanche de Carême, notre évêque accueille à la cathédrale de nombreux adultes qui se préparent à recevoir le sacrement de baptême.
Ces catéchumènes cheminent ensemble localement, découvrent la Parole de Dieu, la foi de l'Eglise, ils mettent des mots sur la présence de Dieu à leurs côtés. Ils ont tous des parcours très différents, mais à la vigueur de leur foi et de leurs témoignages de vie, il n'est pas possible de douter que l'Esprit Saint est à l'oeuvre dans leurs coeurs et dans le monde.
Ils ont formulé leur souhait d'être baptisés en adressant une lettre personnelle à l'évêque et ce dernier les appelle officiellement, chacun par son prénom, à recevoir prochainement le baptême lors de la veillée pascale qu'ils vivront chacun dans leur paroisse.
Cette année, pour des raisons sanitaires, ce rendez-vous avec l'évêque s'est déroulé le samedi après-midi à Melun pour la moitié Sud du diocèse et le dimanche après-midi à la cathédrale de Meaux pour les catéchumènes de la moitié Nord du diocèse.
Nous étions donc nombreux malgré tout à Meaux dimanche, catéchumènes, parrains, marraines, parents, accompagnateurs pour vivre ce moment important. Et cette année, la température était plutôt clémente ce qui ne gâche rien !
Camille, Eric, Léana, Loïc, Nicolas et Zeu en font partie.
C'est toujours un moment fort pour une centaine d'adultes.
Témoignages des catéchumènes
« L'appel décisif que nous avons vécu dimanche dernier était un moment chaleureux (malgré le froid de la cathédrale de Meaux), très convivial, avec une grande symbolique.
L'évêque nous a appelés un par un, et nous avons fait la connaissance des autres catéchumènes. C'est une grande famille qui était réunie ce jour-là ! »
« Cette cérémonie est bien organisée, bien préparée ; les accompagnateurs ont du courage et de la patience pour aider et guider les catéchumènes. Je trouve aussi qu’il y a un grand nombre de personnes qui cherchent la foi. Pour moi, c’est une grande émotion de joie : par l’évêque, c’est Jésus qui nous appelle. Le Règne de Dieu s’est approché : « Convertissez-vous, croyez à l’Évangile » (Mc 1, 12 -15). »
« Ce fut un moment important pour moi avant le baptême, j'ai beaucoup aimé la proximité de l'évêque. Je suis impatient d'être baptisé. »
« Dimanche dernier j'ai eu mon appel à la cathédrale de Meaux, ça a été une messe magnifique et impressionnante, mais surtout personnellement j'ai vécu un moment intense car ça a été une concrétisation, où j'ai eu la magnifique sensation que ma foi était accueillie par l'église ; et plus haut encore. »
« Déjà j'ai été impressionné par la grandeur et la froideur de la cathédrale. Impressionné par le nombre de catéchumènes et de parrains et marraines et accompagnants.
J'ai aimé me lever et dire « me voici », j'ai aimé entendre les parrains et marraines dire « oui, nous pensons que vous pouvez les appeler » et après j'ai aimé dire « oui je le veux » pour les trois sacrements.
L'homélie de Monseigneur Nahmias me parlait, car il m’arrive d’être confronté à des pensées mauvaises qui me traversent l'esprit ; il m'a réconforté surtout quand il parlait du tentateur et du combat spirituel.
Après lors de mon passage devant l'évêque il m'a dit « prends l'amitié de Dieu sur le chemin fraternel », là aussi ça me parlait, car toute ma vie j'ai été déçu sur l'amitié envers mes amis.
Là, il m’a donné encore plus de force pour ces quarante jours avant Pâques. »
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AGENDA
Pensez-y !
MARCHE DES FAMILLES
Dimanche 14 mars
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Samedi 20 mars
9h-12h Centre Ville - Passage Carter
14h-17h Esplanade des Religions
14h-17h ZI. Gustave Eiffel
Dimanche 24 mars
9h-12h Centre Ville - Passage Carter
9h-12h Esplanade des Religions
14h-17h Village - Place de Verdun
Comment s'inscrire à ce défi collectif ?
Ouvrez le site Internet https://defipourlenvironnement.org/
Dans l'onglet "JE PARTICIPE" et le sous-menu "CARTE DES EVENEMENTS" vous pouvez zoomer sur une carte de France jusqu'à Bussy Saint Georges.
4 feuilles vertes jonchent le territoire de Bussy, cliquez sur celle qui vous convient et choisissez le créneau horaire que vous voulez, une fenêtre apparaîtra pour donner plus de détails sur la manifestation. En cliquant sur "OUI" dans la partie "S'INSCRIRE", un formulaire d'inscription s'ouvrira automatiquement. Remplissez-le et c'est fini !
Attention, les moins de 18 ans ne peuvent pas s'inscrire seuls, ils doivent obligatoirement être accompagnés d'un adulte responsable !
Comme nous ferons des équipes de 6 ramasseurs, 1 adulte peut inscrire jusqu'à 5 personnes mineures.
Pour plus d'informations : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Samedi 13 mars à partir de 14h
La Sietrem installera des composteurs collectifs dans le jardin de Notre-Dame du Val. Il présentera ses modalités d'organisation et de fonctionnement.
Si vous êtes volontaire pour participer, venez rencontrer l'équipe Eglise verte.
Contact :
Murielle Marquet 07 88 43 76 19
Horaires des messes
Les messes en semaine :
Mardi, mercredi et jeudi
17 h 00 N.D. du Val
Vendredi
12h15 N.D. du Val
Chemin de croix :
Tous les vendredis de carême à 15h à Notre-Dame du Val suivi de confessions.
Les autres jours, confessions sur rendez-vous avec les prêtres.
MARS
Dimanche 7
9 h 30 Saint-Thibault
11 h 00 N.D. du Val
Dimanche 14
11 h 00 N.D. du Val
Dimanche 21
9 h 30 Collégien
11 h 00 N.D. du Val
Rameaux
Dimanche 28
9 h 30 Ferrières
11 h 00 N.D. du Val
AVRIL
Horaires semaine sainte si le couvre-feu est maintenu
Jeudi Saint
Jeudi 1er
16 h 00 N.D. du Val
Vendredi Saint
Vendredi 2
11 h 00 N.D. du Val
Chemin de Croix
16 h 00 N.D. du Val
Célébration de la passion
Fête de Pâques
Samedi 3
Vigile pascale (heure à fixer en fonction des contraintes sanitaires)
Dimanche 4
9 h 30 Saint-Thibault
Lundi de Pâques
Lundi 5
11 h 00 Chanteloup
(inauguration de la mosaïque de la résurrection)
Notre Dame du Val Info - EGLISE CATHOLIQUE - PAROISSE DU VAL DE BUSSY
Bussy Saint Georges – Bussy Saint Martin – Chanteloup – Collégien – Conches – Ferrières en Brie – Gouvernes – Guermantes – Montévrain – Saint Thibault des Vignes
Prêtres : Dominique Fontaine, Michel Besse.
Rédaction : Directeur de la publication : Dominique Fontaine - Coordination : Cong-Dong Le - Rédacteurs : Luigi Changivy, Jean Dupuis, Cong-Dong Le, Pascal Legrosse, Patrick Mannier, Jean-Michel Mazerolle, Marie-Pia Baillot d'Estivaux - Mise en page : Marie-Noëlle Bijard - Maquette : Nicolas Rochereau - Site internet : Jean-Claude Samou, Joël Viey.
33, Bd Thibaud de Champagne - 77600 Bussy-Saint-Georges
Tél : 01 64 66 39 92 – www.notredameduval.fr - Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
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Un temps pour prier
Communion entre l’humanité et l’Eglise
Plus je vieillis et plus je me sens loin du but :
la communion
entre l’humanité et l’Eglise, ma mère.
Pourtant, plus les ans passent
et plus je me sens heureux
d’avoir tenté de donner quelque chose de moi,
d’avoir risqué ce que je suis,
à l’autel de ce que je crois.
Mon angoisse : n’ai-je pas fait
comme les fils d’Eli (1 Samuel 2, 14ss) :
dans la marmite pleine de viandes savoureuses
que le Seigneur avait mise à ma disposition
pour le service de son Eglise,
n’ai-je pas plongé la fourchette à trois dents
pour piquer, à mon envie,
des morceaux de choix et les garder pour moi ?
Mais je crois en la bonté du Seigneur
et son pardon sert de base à ma sérénité.
Chaque pas d’effort m’a apporté
son comble de joie.
Je laisse au Seigneur le décompte ingrat
de ceux que peut-être j’ai aidés à avancer
et de ceux que j’ai détournés …
Je crois en l’avenir de la foi qui est la mienne
et celle des frères et sœurs avec qui je la partage.
Je me voudrais toute reconnaissance
envers ceux qui m’ont aidé.
Cette méditation a été écrite par le P. Louis Aldaïts
qui vient de mourir
et qui a été prêtre à Bussy de 1996 à 2003
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“Tu peux laisser
ton serviteur s’en aller
dans la paix
selon ta Parole ."
(Luc 2, 29)
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