EDITO
Transmettons la lumière de la paix qui vient de Bethléem
Cette année, la Lumière de la Paix, qui est apportée par les scouts depuis Bethléem, est arrivée directement à Notre Dame du Val le 11 décembre. De nombreux groupes scouts sont venus la chercher pour la répandre dans toute la France. Cet événement avait encore plus de sens après la mort de notre ami Claude, le responsable de la communauté juive. Claude Windisch était un infatigable entraîneur et pédagogue de la paix.
Avec lui, nous avons appris que la paix est un effort et une attention de tous les instants : après chaque attentat en 2015-2016 avec nos galas pour la Paix ; au moment où s’est ouvert le Bellagio pour accueillir 130 demandeurs d’asile et où beaucoup n’en voulaient pas ; au moment de la crise à Gaza en 2019 ou de la guerre civile en RCA, etc.
Avec lui, nous avons découvert qu’entre membres des diverses religions, nous pouvions vivre vraiment en paix tout en ayant des désaccords sur ce que nous tenons pour essentiel dans nos fois respectives ou sur nos analyses politiques, par exemple entre Israël et la Palestine.
Prenons-en de la graine pour les débats dans l’Eglise, sur les questions de la fin de vie, de l’homosexualité, les questions de bioéthique ou sur la gouvernance dans l’Eglise. Continuons à apprendre à vivre une culture du débat dans des relations apaisées. C’est un service que nous pouvons rendre dans nos communes, nos milieux professionnels et notre société.
Pour nous y aider, contemplons l’enfant de la crèche, couché dans une mangeoire, prince de la Paix nous ouvrant la voie d’un chemin exigeant pour construire la vraie paix. « De la crèche au crucifiement », contemplons-le, lui qui « a fait la paix par le sang de sa croix », selon les mots de St Paul.
Oui, heureux sommes-nous quand nous sommes artisans de paix et quand nous transmettons la lumière de la Paix qui nous vient de Bethléem.
Père Dominique Fontaine
Vous pouvez retrouver cette messe du 11 décembre sur la chaîne You tube Notre Dame du Val
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ACTUALITE
Hommage à notre ami Claude Windisch INTERRELIGIEUX
Par Dominique Fontaine
Le 19 novembre, Claude Windisch, le responsable de la communauté juive, était terrassé par une crise cardiaque. Une soirée d’hommage aura lieu le samedi 28 janvier à 20h à Notre Dame du Val.
La nouvelle de la mort de notre ami Claude a été un choc pour beaucoup d’habitants de Bussy et des environs. Claude était le premier président de l’association de l’Esplanade des Religions et des Cultures, il en avait été l’initiateur, avec le rabbin Guy Bénarousse et Farid Chaoui, quand ils avaient décidé que la future synagogue et la mosquée devraient être construites côte à côte. Un projet symbolique unique au monde et tellement significatif en ce 21ème siècle.
Claude s’est battu sans relâche pour la construction de cette synagogue, qui est toujours depuis 2009 dans un préfabriqué. Le nouveau permis de construire venait d’être accordé et la première pierre prévue pour février prochain. Comme Moïse qui n’a pas pu entrer en Terre promise et l’a seulement vue de loin, Claude la verra depuis là-haut.
Claude était aussi notre patriarche, avec sa belle chevelure blanche. La chaleur de son amitié a entraîné dans l’aventure de l’Esplanade toutes les communautés qui ont rejoint peu à peu le projet.
Plusieurs milliers de jeunes venus visiter l’Esplanade depuis 2016 sont passés par la synagogue et ont retenu sa voix chaleureuse et sa passion pour la paix à vivre au quotidien. Il avait à cœur aussi de les accompagner dans les autres lieux de culte pour montrer la fraternité qui réunit nos communautés.
Il avait un grand souci de mobiliser les enfants pour la paix, lors de chaque gala pour la Paix, en 2015, 2018 et 2021. Il avait organisé avec Elise Chantin un spectacle d’enfants sur la reine Esther qui, dans la Bible, avait sauvé son peuple.
Chaque fois que nous l’invitions, il venait à Notre Dame du Val. Par exemple l’an dernier, il avait participé au dimanche de la Parole de Dieu et le jeudi saint il avait dialogué avec les enfants du caté sur les ingrédients du repas de la Pâque juive qu’avait vécu Jésus la veille de sa passion.
Nous découvrons que son départ renforce de façon étonnante les liens entre nos communautés. Lors de l’arrivée de la lumière de la Paix de Bethléem avec les scouts le 11 décembre, nous avons pensé à lui, qui tenait beaucoup chaque année à venir chercher cette lumière pour la mettre en lien avec la fête juive des lumières de Hannoucca.
Une grande soirée d’hommage aura lieu le samedi 28 janvier à Notre Dame du Val à 20h. Elle commencera par le spectacle des enfants sur l’aventure de l’Esplanade, il y aura des témoignages, des chants et de la musique, des vidéos et beaucoup d’amitié partagée.
LIVRE " Des femmes et des dieux " par Kahina Bahloul, Floriane Chinsky et Emmanuelle Seybolt - Editions Les Arènes, novembre 2021
Par Jean Dupuis
Ce livre sur la place des femmes dans les religions a été écrit par trois femmes à la suite d’une rencontre d’une semaine entière qui leur a permis d’échanger en profondeur sur leurs vies de femme et leurs expériences de « ministres du culte ».
Elles sont nées dans les années 1970. Kahina Bahloul a été élevée en Algérie dans une famille franco-algérienne respectueuse de toutes les religions. En 2003, elle s’est installée en France et a créé avec un autre musulman une mosquée libérale où ils sont tous deux imams et prêchent à tour de rôle.
Floriane Chinsky est issue d’une famille où la pratique du judaïsme était synonyme d’esprit critique et de souci de justice. Après une longue préparation à Jérusalem, elle a reçu son ordination de rabbin en 2005.
Emmanuelle Seybolt est née dans une famille d’origine cévenole très fidèle au culte protestant. A vingt cinq ans, elle devient pasteure après cinq ans d’études. Elle est présidente du Conseil national de l’Eglise protestante unie.
Leur conviction commune est que le Coran et de la Bible respectent la femme, mais que les hommes ont assis la domination masculine en imposant des interprétations littérales faisant fi des contextes historiques et sociaux de leurs rédactions.
Elles mettent en avant les aspects positifs des textes. Kahina Boulhoul montre que dans le Coran il y a des personnages féminins forts : Khadija, la première personne à se convertir, Aïcha, qui était l’épouse bien aimée du prophète mais qui savait lui tenir tête, et surtout Marie, mère de Jésus, présentée comme prophétesse, prédicatrice et enseignante.
Floriane Chinsky met en avant les « matriarches bibliques », et surtout Sarah, épouse d’Abraham, qui est l’exemple de la femme juive s’appuyant sur Dieu pour affirmer sa dignité dans la société patriarcale.
Pour Emmanuelle Seybolt le respect de Jésus pour les femmes irradie ses nombreux dialogues avec elles (cf. la femme adultère dénoncée par les pharisiens, la Samaritaine, Marie de Béthanie…).Et surtout c’est à des femmes qu’il est apparu après sa résurrection. Sans elles la résurrection serait restée inconnue !
Rappelant le dialogue entre Philippe et l’Ethiopien (Actes des Apôtres, 8, 26-40) la pasteure protestante rappelle que pour qu’il devienne vivant, le texte divin doit être expliqué, interprété, et surtout proclamé, c'est-à-dire que la personne qui le lit doit être invitée à dire comment il fait sens pour elle.
Voilà une belle illustration du dialogue interreligieux.
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PAGE des JEUNES 
Un temps de l'Avent riche en rencontres au caté
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VIE PAROISSIALE
Nos évêques bouleversés et résolus vis à vis des abus sexuels
Bouleversé et déterminé, c’est ainsi que nous est apparu Mgr Nahmias samedi 19 novembre lors de la réunion à Notre-Dame du Val qui a réuni 80 personnes.
Cette soirée était l’une des 4 rencontres organisées dans le diocèse, par Mgr Nahmias ou Mgr de Lisle, pour entendre ce que nous avions à dire. Nos évêques ont également voulu nous dire leur détermination absolue. Mgr Nahmias l’a répété à de nombreuses reprises, avant et lors de cette soirée : " Tolérance zéro ! ". Il a insisté sur la tourmente vertigineuse dans laquelle nous nous trouvons et qu’ils partagent ; ces situations sont également source de colère, de souffrance pour eux.
Mgr Nahmias est revenu sur l’annonce concernant Mgr Santier : les évêques d’Ile-de-France n’ont appris les faits que 10 jours avant la parution de l’article de Famille Chrétienne. Même chose pour Mgr Ricard, Mgr Nahmias l’a appris la veille de l’annonce. Visiblement, les enquêtes avant la nomination de certains évêques ont été mal faites. Mgr Nahmias a rappelé le processus de nomination des évêques : la Conférence des Évêques de France présente 3 noms dans un certain ordre et le Pape décide. Les évêques de France reçoivent la décision, ils n’y contribuent pas.
De nombreuses questions ont été posées sur le synode, sur la place des femmes dans l’Eglise et notamment dans les instances de décisions, sur le mariage des prêtres, sur la formation des séminaristes, sur l’emprise qu’exercent des personnes en situation d’autorité, sur l’existence d’une instance supérieure capable de juger les faits dans l’Eglise même au niveau des évêques, sur le secret du sacrement de réconciliation, sur la vie des prêtres aujourd’hui, sur les mesures prises par Rome pour prévenir ces drames absolus dans tous les pays car malheureusement, c’est aussi répandu sur d’autres continents.
Ce fut une soirée difficile, nous sentions les cœurs lourds et meurtris. De nombreuses personnes ont exprimé leur émotion ou partagé des témoignages bouleversants.
Ouvrez les yeux. Vous devez être conscients, vigilants
Beaucoup ont dit que si leur foi en Dieu et dans le Christ demeure intacte, celle dans l’Eglise est bien ébranlée, entachée. Ces abus meurtrissent tous les membres de l’Eglise. Les fidèles présents ne comprennent pas que l’on en soit encore là un an après le rapport de la CIASE. Ils questionnent la confiance que l’on peut accorder aux instances dirigeantes de l’Eglise si elles ne pratiquent pas la transparence. Certaines personnes ont évoqué la difficulté de faire la catéchèse aux enfants en ayant tous ces abus en tête. Cela nous interroge également sur nos habitudes de fonctionnement : longtemps le prêtre a été mis sur un piédestal.
Mgr Nahmias a insisté sur plusieurs points :
« Ouvrez les yeux. Vous devez être conscients, vigilants, particulièrement dans tout ce qui touche aux mineurs. Il n’est pas possible qu’un adulte puisse abuser d’un mineur. Tolérance zéro ! Si vous découvrez quelque chose, il est de votre devoir de le signaler. Vous pouvez contacter la cellule de veille du diocèse ou directement la justice civile. J’ai fait plusieurs signalements, j’ai signé un protocole avec les procureurs de Meaux, Melun et Fontainebleau. Des transformations sont en cours, de nombreuses procédures sont mises en place pour éviter ces drames absolus. La justice française classe sans suite pour prescription, pas la justice canonique. La création d’un tribunal canonique est en cours et devrait être opérationnelle en janvier 2023. Depuis longtemps, j’ai mis en place des équipes fraternelles d’au moins 3 prêtres qui vivent ensemble, car un prêtre seul est un prêtre en danger. Nous avons tous besoin d’un sauveur. Nous sommes tous pécheurs mais pas tous criminels ».
Emmanuelle Teng, du service diocésain de la catéchèse, rappelle qu’il faut reconnaître que l’Eglise de France a eu le courage de lancer et financer une commission indépendante. Elle précise que le diocèse a agi très tôt, sans attendre le rapport Sauvé : en 2017, Mgr Nahmias a pris des mesures pour l’accompagnement et la protection des mineurs. Il a réuni tous les acteurs de la catéchèse, des aumôneries, et insisté auprès des services diocésains pour qu’une sensibilisation sur ce sujet soit menée chaque année.
Une cellule d’écoute-conseil a été mise en place, pour accompagner les victimes d’abus sexuels, pour entendre les souffrances et éviter que ces faits ne se reproduisent. L’objectif est de permettre à toutes les victimes et leurs familles d’y trouver un accueil et une écoute attentive pour conduire à une orientation adaptée. Elle est également là pour conseiller et soutenir les acteurs de la Pastorale lors de procédures officielles. Cette cellule est également à même de faire un signalement auprès de la justice.
On le sentait ce soir-là, si la foi des fidèles demeure intacte, ils sont en attente de gestes forts des évêques de France et du Vatican pour reconstruire la confiance et que de tels scandales ne puissent plus jamais exister. Prions avec et pour nos évêques, avec et pour nos prêtres.
Pour donner une deuxième vie aux choses
Interview par Patrick Mannier
Pour aider au financement des travaux de la Maison paroissiale, Sylvie Leleu propose à la sortie des messes des objets donnés à la paroisse. Patrick Mannier l’a rencontrée.
Patrick Mannier : Sylvie, tu es, entre autres, reconnue comme "leader" des ventes dominicales. Donne-nous des précisions sur cette "activité"
Sylvie Leleu : Ces ventes, souvent réalisées à la fin de nos messes du dimanche, sont un peu le prolongement des brocantes réalisées une fois l'an au mois de juin, mais de dimension modeste et irrégulière.
PM : Quels sont les avantages de ces ventes ?
SL : Cette activité d'église s'insère dans une dimension communautaire. En proposant des articles (objets de dévotion, livres d'occasion à 1 ou 2 euros, statuettes et crucifix, parfois des vêtements ...) nous donnons une deuxième vie aux choses, ce qui confirme notre implication pour un monde éco-responsable. De plus, en cette période où les aspects financiers sont de plus en plus incontournables, ces ventes permettent aux petites bourses de satisfaire leurs choix.
N'oublions pas que les sommes recueillies à cet effet sont intégralement reversées à la paroisse dans le cadre des travaux d'agrandissement de notre maison paroissiale. Cela peut sembler un apport très faible, mais les petits ruisseaux ne font-ils pas de grandes rivières ?
PM : ces ventes sont-elles le prolongement du Secours catholique de NDV ?
SL : D'un point de vue pratique et matériel c'est indépendant, mais au plan spirituel c'est la même démarche qui nous anime puisqu'il s'agit de proposer à ceux qui en ont le plus besoin des articles diversifiés à des prix attractifs.
Les multiples produits que nous présentons proviennent essentiellement de dons individuels. Toute personne désireuse de faire profiter la paroisse peut nous confier tout objet de piété ou livre (en bon état). A l'occasion de Noël nous sélectionnons de beaux livres (souvent état neuf) à offrir pour la circonstance et très accessibles.
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AGENDA
Dimanche 1er janvier
Prière des religions pour la paix
à 14h30 à la Pagode Fo GuangShan
Samedi 7 janvier
Groupe foi & homosexualité
à 10h00 à NDV
Equipe Regain
à 20h00
Lundi 9 janvier
Réunion de l'EAP
à 20h30
Samedi 14 janvier
Prière dans la Vie
à 10h00 à l'Oratoire
Groupe Foi et Handicap
à 15h00 à l'Oratoire
Lundi 16 janvier
Equipe de proximité de Ferrières
à 20h30
Dimanche 22 janvier
Nouvel an asiatique
Jeudi 26 janvier
Réunion des EDC
à 20h
Vendredi 27 janvier
Réunion du groupe
soutien-cancers
à 18h00 à NDV
Rencontre de l'évêque avec
les catéchumènes adultes
à 20h00 à NDV
Samedi 28 janvier
Hommage à Claude Windisch
à 20h00 à NDV
Dimanche 29 janvier
KT Dimanche
Mardi 31 janvier
Rencontre débat sur la fin de vie z
à 20h30 à l'Oratoire
Samedi 4 février
Concert avec
Joyce Jonathan
à 20h30 à NDV
Horaires des messes
Les messes en semaine :
Mardi, mercredi et jeudi 19 h 00
N.D. du Val
Mardi à 18h25, rosaire avant la messe
Jeudi à 19h30, après la messe, adoration
Vendredi 12h15
en période scolaire,
messe au collège Rondeau
DECEMBRE
Messes de Noël
Samedi 24
18 h 30 Montévrain
18 h 30 N.D. du Val
Messe des familles
22 h 00 N.D. du Val
Veillée de Noël
Dimanche 25
11 h 00 N.D. du Val
Samedi 31
18 h 30 N.D. du Val
JANVIER
Dimanche1er
11 h 00 N.D. du Val
Fête de l'Epiphanie
Samedi 7
18 h 30 Saint Thibault
Dimanche 8
11 h 00 N.D. du Val
Samedi 14
18h30 Montévrain
Dimanche 15
9 h 30 Chanteloup
11 h 00 N.D. du Val
Baptême d'enfants du KT
Samedi 21
18 h 30 Collégien
18 h 30 Bussy Saint Martin
Fête de la Saint Vincent
Dimanche 22
9 h 30 Guermantes
11 h 00 N.D. du Val
Samedi 28
18 h 30 Ferrières en Brie
Dimanche 29
11 h 00 N.D. du Val
FEVRIER
Samedi 4
18 h 30 Saint Thibault
Dimanche 5
11 h 00 N.D. du Val
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Un temps pour prier
La Paix est un travail
La paix aurait pu être une fleur sauvage
de ces fleurs des champs
que nul ne sème ni ne moissonne.
La paix aurait pu être
une de ces fleurs des prés
que l’on trouve toute faite un beau matin
au bord du chemin, au pied d’un arbre
ou au détour d’un ruisseau.
Il aurait suffit de ramasser la paix
comme on ramasse les champignons
ou comme on cueille la bruyère
ou la grande marguerite.
Au contraire
la paix est un travail
c’est une tâche.
Il faut faire la paix
comme on fait le blé.
Il faut faire la paix
comme il faut des années
pour faire une rose
et des siècles pour faire une vigne.
La paix n’existe pas à l’état sauvage :
il n’y a de paix qu’à visage humain.
Ce poème est de Jean Debruynne,
Poète et prêtre de la Mission de France.
En ces temps de violence et d’incertitudes,
il peut nous soutenir dans nos efforts
pour faire vivre la paix
dans nos relations familiales et sociales
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"Je vous laisse la Paix,
c’est ma Paix
que je vous donne"
(Jean 14, 27)
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Arrivée et transmission de la lumière de la paix à Notre-Dame du Val
