Messes

  

NOVEMBRE

Samedi 23
18 h 30 Collégien

Dimanche 24
11h 00 N.D. du Val
Baptêmes et Communions
de jeunes handicapés

 

 

Les messes en semaine :
Mardi, mercredi et jeudi 19 h 00 N.D. du Val
Mardi à 18h25, rosaire avant la messe
Jeudi à 19h30, après la messe, adoration
Vendredi à 12h15 au collège Rondeau en période scolaire.

 

 

Agenda
Horaires des Messes

 

mod bulletin

Centre Pastoral
33 bd Thibaud de Champagne
77600 Bussy St Georges

Tél 01 64 66 39 92
Courriel

Avec les Gens du Voyage

sndv 013Une assemblée de prière des Gens du Voyage se réunit régulièrement à l'église de Gouvernes. Le 11 janvier 2014, ils commençaient à se lancer dans Mission en Actes. Il s'agit de méditer sur la façon dont Jésus rencontre les gens dans les Evangiles. Deux jeunes filles ont proposé de lire le récit de la Visitation ! Surprise ... Mais elles avaient raison : Jésus dans le ventre de Marie rencontrait son cousin Jean Baptiste. Et c'est cette rencontre qui a permis à Marie de comprendre vraiment le message de l'ange et d'exprimer son magnificat. Ensuite nous avons donc chanté : « Comme Marie chez Elisabeth, j'exulte de joie, car le Seigneur habite en moi. »

Une belle soirée pour démarrer Mission en Actes !
Extrait de Notre Dame du Val Infos de février 2014

Chrétiens du monde : l'évangile de l'aveugle né vu d'Afrique

Mission en Actes

L'Evangile de l'aveugle né vu d'Afrique

Le groupe Chrétiens du Monde s'est réuni le dimanche 30 mars pour vivre la démarche de Mission en Actes en partageant sur l'Evangile du jour, celui de l'aveugle né (Jean 9). Voici, pris sur le vif, des extraits du dialogue que cette Parole a fait naître.

Le groupe "chrétien du monde"« Cet aveugle n'avait jamais vu la lumière, il ne savait pas ce que c'est. Cela me touche. »
« Nous les Africains, nous comprenons bien la question des ancêtres : quand quelqu'un est handicapé, quand un malheur arrive, c'est qu'on a fait quelque chose de mal ou que quelqu'un nous veut du mal. Ce n'est pas facile de dire : « c'est comme ça. » Il y a forcément une origine. Or Jésus tranche : c'est fini tout ça, personne ne doit porter un tel fardeau, personne n'est accusé de ce qui arrive. »
« Pour guérir l'aveugle, Jésus crache et met de la terre sur ses yeux. C'est quoi ça ? C'est un grigri ? De la magie ? Il aurait une puissance cachée ? Pourtant il fait ça devant tout le monde. »
« Moi, ça me parle. En Afrique, quand je repars du village, mes grands-parents font un geste particulier : ils crachent dans leurs mains et m'imposent les mains en me bénissant. Une façon de dire : va en paix. »
« Ma grand-mère soignait les oreillons avec de la boue, en mélangeant plusieurs sortes d'argiles autour des oreilles. Et la salive c'est antiseptique : quand on met de la salive sur les plaies, les mouches ne se posent plus dessus. »
« Dans la salive, il y a la force de Jésus, force de bénédiction, force de guérison et de vie. »
« Jésus nous dit de mettre la magie de côté, de jeter tout ça et de le suivre. »
« C'est intéressant de lire l'Evangile à partir de notre culture. Je ne l'avais jamais lu comme ça. Par exemple, quand on arrive au village, on reçoit de l'eau d'une calebasse sur le visage pour être introduit dans la communauté : c'est aussi par l'eau du baptême sur ma tête que j'ai été introduit dans la communauté chrétienne. »
« Les pharisiens disent à l'aveugle : 'qui es-tu pour nous évangéliser ? Nous on sait, on existait depuis... Tu nous fais la leçon alors que tu es plongé dans le péché'. Les pharisiens sont obnubilés par le péché. Ils font croire au peuple qu'il est dans le péché et ça les rend supérieurs. Ils assoient leur pouvoir sur les consciences. Or Jésus dit : « Dieu vient manifester sa puissance en toi. » Il casse leur commerce, il met du sable dans leur couscous. »
« Les pharisiens veulent enfoncer l'aveugle en lui disant qu'il est plongé dans le péché. Jésus, lui, nous plonge dans sa vie par le baptême, il nous élève. »
« Je découvre une chose tout à coup : Jésus a rencontré l'aveugle sur sa route, il s'est passé quelque chose de fort, mais l'aveugle ne l'avait pas vraiment rencontré, il ne savait pas qui c'était. Et Jésus l'avait laissé seul découvrir la transformation de sa vie. L'aveugle n'avait pas vu Jésus et ensuite quand il voit ... il ne le voit plus ! Jésus a disparu. Jésus laisse le temps à Dieu d'agir. Il laisse à l'aveugle le temps de devenir témoin par ses réponses aux pharisiens, il lui laisse la liberté de le reconnaître et de croire en lui, de témoigner de lui ou pas. C'est dans la contradiction et le débat avec les pharisiens qu'il va peu à peu découvrir et renforcer sa foi. Et cela va aboutir à sa profession de foi : je crois, Seigneur. »
« Dans le récit, quand l'aveugle s'est retrouvé seul et rejeté, Jésus vient le trouver. Les catéchumènes le disent : ce n'est pas nous qui avons trouvé le Christ, c'est lui qui nous a trouvés. Et c'est à ce moment-là que l'aveugle peut le reconnaître et dire sa profession de foi. »


Mission en Actes : juin 2014 : Dossier du mois

Notre Dame du Val Infos juin  2014 : Dossier du mois : Mission en Actes

Une manière de vivre la mission

Le Cardinal Suhard et le père Augros, quand ils ont impulsé la Mission de France en 1941, étaient dans la logique classique de ramener les brebis égarées dans l'enclos. Mais, très rapidement, une conversion va s'opérer. Pendant les années de guerre, des séminaristes, des prêtres ont partagé la vie des gens dans les camps de prisonniers ou dans les usines à cause du Service du Travail Obligatoire (STO). Ils ont découvert là un monde qui ne connaissait pas le Christ.
Louis Augros décide aussi de faire appel à des théologiens capables d'exprimer la foi en des termes neufs. Il écrit: « Il me semble que cette solution au problème de la déchristianisation requiert une étude et compréhension toute nouvelle de la théologie ; que les esprits soient désormais façonnés par une théologie qui ne sera plus un catalogue de thèses et de traités abstraits. » Ce souhait l'amènera à passer d'un esprit de conquête à la présence.

De cette histoire particulière vient notre manière de comprendre et de vivre la mission. Deux traits de notre spiritualité :Découvrir la Foi là où on ne l'attend pas-
une spiritualité de l'Incarnation et de communion avec les hommes

Une des grâces de la Communauté Mission de France (CMDF) est peut-être de montrer concrètement que fidélité au monde et fidélité au Christ ne sont pas des fidélités concurrentes. Il est possible de vivre l'expérience de Dieu à l'intérieur et par le moyen de cette présence au monde. L'expérience de Dieu de la CMDF puise aussi à l'expérience d'absence de Dieu, aux questions sur Dieu, aux questions sur l'homme dans son destin personnel et collectif, notamment lorsqu'il se heurte aux excès du mal.
Madeleine Delbrêl, une des figures spirituelles de la communauté exprime ainsi notre mission:
« Une fois que nous avons connu la Parole de Dieu, nous n'avons pas le droit de ne pas la recevoir ; une fois que nous l'avons reçue, nous n'avons pas le droit de ne pas la laisser s'incarner en nous ; une fois qu'elle s'est incarnée en nous, nous n'avons pas le droit de la garder pour nous ; nous appartenons dès lors à ceux qui l'attendent.»

- L'accueil de la foi des païens

« Nous sommes partis évangéliser les ouvriers et c'est nous qui sommes revenus évangélisées », raconte Ginette Thiollier, une de nos aînées. Nous sommes appelés à découvrir que la foi est à vivre au milieu des païens. Jésus s'émerveille de la foi des païens, des pécheurs. « Ta foi t'a sauvé » : Jésus nous percute là. La foi remet debout, remet en route. On découvre le Christ vivant en Galilée, c'est-à-dire là où la population est mêlée.

Laïcs en couple, célibataires, consacrés, prêtres, diacres, nous sommes embarqués dans la même aventure. Envoyés en équipes, nous partageons ce qui fait nos vies, nous vivons notre mission commune et nous tentons de trouver une expression de la foi de l'Eglise avec des mots d'aujourd'hui. Vivre cette mission nous met aussi au service de l'Eglise locale.
« La fête de la Mission de France, c'est la Pentecôte », disait le père Augros. L'enjeu est toujours de parler la langue de l'autre, d'être personnellement et communautairement à la disposition de l'Esprit Saint.
Jacques

Mission en ActesUne mission en marche

Partager l'Evangile, quand on œuvre, ensemble, dans le même groupe paroissial, c'est l'invitation cette année de Mission en Actes. Rencontre avec Matthieu, membre de l'équipe Mission de France, chargé d'accompagner la démarche de Mission en Actes à Notre-Dame du Val.

Matthieu, peux-tu nous parler de Mission en Actes ?
MatthieuMission en Actes, c'est une démarche lancée au mois d'octobre dernier par notre évêque, une invitation à remettre le partage de l'Evangile au cœur de notre vie et de nos rencontres. C'est un "outil" qui nous est proposé pour faire émerger la richesse du partage autour d'un texte d'Evangile. On se livre davantage, on prend du recul par rapport à ce que l'on fait dans son groupe paroissial, sa famille, sa vie citoyenne ou professionnelle.
Mission en Actes a été lancée, dans notre paroisse, lors de la messe dominicale du 26 janvier 2014 à Notre-Dame du Val. Je pense qu'il serait utile d'expliquer à nouveau les objectifs, de communiquer sur cette démarche autour du partage de l'Evangile.
Mission en Actes est parfois perçue comme quelque chose à faire en plus, alors que c'est une démarche qui s'inscrit dans l'existant. Il s'agit juste de se rencontrer, de partager dans le groupe (et au-delà du groupe).
Mission en ActesDans la démarche de Mission en Actes, il y a deux niveaux : la lecture et le partage en groupe qui se vivent assez facilement, et la formalisation de l'échange, pour permettre de partager nos découvertes avec d'autres groupes, la paroisse et le diocèse, et s'enrichir ainsi les uns les autres. Cette partie semble plus compliquée, nous nous en sommes rendus compte, puisqu'il faut écrire et transmettre le fruit des séances de partage. Nous allons donc demander à chaque groupe de ne nous restituer que quelques lignes, quelques phrases marquantes du partage qui a eu lieu, et qui nous auront fait avancer dans l'approfondissement de notre foi. Nous centraliserons ces remontées et en ferons un article, plus construit, qui servira à toute la communauté, dans NDVInfos, par exemple !

Quel est le rôle de l'équipe chargée de Mission en Actes ?
Nous sommes une équipe de quatre personnes, chargées d'inviter à vivre Mission en Actes : Dominique Fontaine (Bussy – Lagny), Jacqueline (Torcy) Jules (Lagny) et moi-même à Bussy.
Notre rôle est multiple : initier la démarche et la faire vivre, inviter les groupes à mettre la parole d'Evangile au centre de leurs rencontres, formaliser le fruit des partages, partager les fruits de ces échanges avec d'autres et avec le diocèse.

Notre rôle est aussi d'organiser des temps forts permettant aux différentes équipes de chrétiens engagés, de se rencontrer. Un temps fort est prévu en octobre 2014. Il y aura des échanges par thèmes pour s'enrichir de nos expériences respectives, et mieux connaître les autres équipes. C'est un enjeu pour notre vie paroissiale, mais aussi pour la vie de notre pôle missionnaire Bussy-Lagny, créé il y a un an. L'avenir de nos communautés est dans ces pôles plus larges. Pour les faire vivre, nous nous devons d'y générer de la rencontre.
Ce temps fort du mois d'octobre se terminera par une belle célébration, qui sera une occasion de faire remonter le fruit des partages, et d'illustrer ce que peut nous apporter la démarche de Mission en Actes, à tous et à chacun.

Propos recueillis par Luigi Changivy et Marie-José Fournier

L’Evangile partagé avec les fiancés

Dans les journées de préparation au mariage, nous vivons Mission en Actes. Après avoir permis aux fiancés de s'écouter et de partager sur la vie de couple, leur projet de vie et les valeurs du mariage, nous leur proposons un temps de partage sur le chapitre 15 de l'Evangile de Luc : la brebis perdue, la pièce d'argent perdue et le fils perdu. Beaucoup découvrent l'intérêt de lire ainsi la Bible. Ceux qui ne sont pas baptisés se révèlent intéressés par ces récits qu'ils ne connaissaient pas. Et nous, membres de l'équipe mariage, nous sommes les premiers étonnés de ce qui se découvre à l'occasion de ce partage. Voici, pris sur le vif, quelques échanges issus des dernières sessions.

Le bon pasteur« Les 99 moutons qui sont dans le moule, il n'y a pas de souci pour eux. Perdre le 100ème est un vrai malheur pour cet homme. Il est heureux à la fin parce qu'ils sont tous réunis. Le plus important c'est que la famille soit regroupée et puisse faire la fête. Les fêtes de famille, pour nous aussi, c'est important. »
« Un mouton sur 100, une pièce sur 10, un fils sur deux ... On sent que chacun est essentiel, même dans un grand groupe. Celui qui manque devient plus important que les autres, parce qu'il n'est pas dans la communauté. La joie finale dit ça. »
« Cela me parle de Dieu : un Dieu de joie, un Dieu qui donne l'exemple en allant à la recherche des perdus et pas seulement un Dieu qui donne la loi. »
« Dans l'histoire des deux fils, moi je trouve que le fautif c'est le père. Si le fils vient lui demander l'héritage, c'est qu'il a raté son éducation. Quel profiteur ce fils ! Cela ne se fait pas de demander sa part d'héritage. Il est dans la consommation et l'égoïsme. Il a fait une croix sur sa filiation. C'est impardonnable. »
« Pour moi, il a envie de vivre sa vie, de ne plus être dépendant, tout simplement. »
« Son père est riche, il a tout, il croit tout savoir. Il va voler de ses propres ailes. Mais il découvre que, sorti de sa zone de confort, la vie n'est pas si facile. C'est une leçon de vie. »
« Il perd sa dignité. Il meurt de faim. Il aurait bien voulu manger à la place des porcs. C'est une fois qu'il est descendu plus bas que terre qu'il prend conscience. Il ne demande pas la charité, mais seulement d'être embauché. Il a perdu son statut de fils. »
« Il revient en reconnaissant ses erreurs. En couple, c'est difficile de reconnaître ses torts. »
« Il n'est plus le même au retour qu'à l'aller. Cela a du frapper son père. Le père l'attendait. Il l'avait laissé partir, mais il savait qu'il reviendrait, de toute façon. Il ne lui demande rien. Il lui redonne la vie »
« Dans le tableau de Rembrandt que vous nous avez montré, je suis frappé du regard intériorisé du père. Il l'enveloppe de son amour. C'est un père un peu plus qu'humain. Dans ses yeux on a l'impression qu'il pardonne aveuglément. »
« Nous, on n'espère pas que nos enfants fassent des bêtises plus tard. Je me demande comment je réagirais. Ici, le père s'en contrefout, son fils est revenu vivant, il n'y a que ça qui compte. »
« Le fils ainé est jaloux. Sa réaction se comprend, mais il n'est pas très honnête quand il dit que son père ne lui a jamais rien donné. Il est aussi pathétique que son frère. Il se croyait le fils parfait. Il était bien dans son enclos, dans son petit cercle confortable. »
« Ils ont un vrai problème de communication (ça nous arrive aussi dans le couple !), c'est tellement vrai qu'il dit : 'ton fils'. Et le père doit lui dire : 'c'est ton frère' ! »
« Je découvre que Dieu accueille sans juger le passé et que dans le couple il faut être réceptif malgré ce qui a pu se passer avant. »
« Le mariage, c'est une prise de risque. Aimer, c'est se mettre en danger. »
« Je ne suis pas baptisée, mais je découvre que le pardon fait partie de notre vie. Je l'associe à Dieu ; cela rejoint ma foi à moi. »
« Moi, la fête finale, je l'associe moins à Dieu. »
« Pourtant, la messe ici à Bussy, c'est un moment de fête. »
« Pour moi, avec mes yeux d'enfant, la messe c'était strict, il ne fallait pas faire de bruit.»
« Je ne suis pas croyante, mais je ne suis pas choquée par ce texte. J'ai seulement du mal à comprendre. J'ai peut-être été traumatisée par la religion dans mon enfance. »
«Je n'avais jamais relu ce texte depuis le catéchisme. Cela me fait du bien. »
« Je suis contente de lire l'Evangile ainsi, et de mieux le comprendre. Cela me change du caté de mon enfance. »
« Le pardon, l'amour, c'est quelque chose d'universel. L'amour de Dieu, moi je ne le ressens pas. Mais je me retrouve dans ces paraboles. Ma question c'est : comment peut-on ressentir l'amour de Dieu ? Est-ce que les gens qui sont dans la souffrance le ressentent ? Est-ce que la foi les aide ? »
« Je trouve qu'on peut se mettre dans la peau du fils cadet ou de la brebis perdue : il y a quelqu'un vers qui on peut se tourner. »

L'équipe de préparation au mariage.

Le 11 octobre 2014 : Pèlerinage au fil des églises de notre Pôle Missonnaire

Pèlerinage au fil des églises de notre Pôle Missionnaire

La journée du Pôle Missionnaire commence par la rencontre le matin de responsables de différents groupes et services de nos 2 secteurs pastoraux du Val de Bussy et du Val de Lagny.

 

 

 

 

 

 

 Diverses propositions d'actions communes pour le service des malades, les funérailles, la liturgie, la préparation au mariage, le catéchuménat, une présence chrétienne sur l'esplanade des religions à Bussy Saint Georges, les journaux paroissiaux, le catéchisme et l'aumônerie sont rassemblées et seront portées aux 2 équipes d'animation pastorale (EAP)

Puis à 13h30 nous nous rassemblons à Notre Dame des Ardents, point de départ de notre pèlerinage.

Dans cette église du 12ème siècle, au cœur de la ville de Lagny, lieu de passage ouvert chaque jour, nous lisons le début du récit des pèlerins d'Emmaüs (Lc 24,13-35) : "Le même jour, deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé. Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître."

Nous nous mettons en route, par petits groupes pour méditer : quelle est notre route ? comment reconnaître que Jésus nous accompagne ? Quels choix Jésus nous demande-t-il ?

Dans la belle église de Gouvernes, réaménagée à plusieurs reprises depuis le 12ème siècle, nous partageons ...

 

 

 

 

Avant de reprendre le chemin vers Bussy Saint Martin nous lisons un passage de l'évangile selon saint Marc (Mc 8,27-35) : "Jésus s’en alla, ainsi que ses disciples, vers les villages situés aux environs de Césarée-de-Philippe. Chemin faisant, il interrogeait ses disciples : « Au dire des gens, qui suis-je ? » Ils lui répondirent : « Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres, un des prophètes. » Et lui les interrogeait : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Pierre, prenant la parole, lui dit : « Tu es le Christ. »


 

 

 

 

 

 

L'église de Bussy Saint Martin est aussi du 12ème siècle. Un jour d'hiver saint Martin, centurion romain, évêque de Tours partage son manteau en 2, pour secourir un pauvre.

Nous lisons dans l'évangile selon saint Luc le récit du bon samaritain : "Qui donc est mon prochain ?", "celui qui a fait preuve de bonté ...".

Puis nous reprenons notre route vers le moulin Russon alimenté par le rû de la Brosse. Depuis des siècles les familles descendaient leurs sacs de blé au moulin pour que le meunier transforme le blé en farine. L'eau vive, symbole du baptême et le pain symbole de l'eucharistie ... En pensant à l'histoire séculaire des chrétiens, nous nous interrogeons : "comment être chrétien aujourd'hui ?"

 

 

 

 

 

 

 

Au moulin Russon, nous lisons le récit de la rencontre de Jésus avec la samaritaine au puits de Jacob : "Si tu connaissais le don de Dieu ..." (Jn 4,1-42)

 




 

 


Le don de Dieu, l'eau  ... notre baptême, en quoi est-il important ? Quelle place a-t-il dans ma vie ?

 

 

 

 

 


Nous remontons vers l'église du village de Bussy Saint Georges. Dans cette église est représenté saint Georges tuant le dragon. Le dragon est une image de la violence, de la destruction, de la mort.

 

 

 

 

 


Nous lisons le récit de la rencontre de Jésus avec Nicodème (Jn 3,1-21) : " Jésus répondit : « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair ; ce qui est né de l’Esprit est esprit.Ne sois pas étonné si je t’ai dit : il vous faut naître d’en haut. Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit."

 

 

 

 

 


Comment naître de nouveau ? Que nous demande Jésus ? Qu'est-ce que j'essaye de faire pour être lumière dans notre monde ?

Nous terminons notre pèlerinage à Notre Dame du Val, église moderne, inventive, construite en 1998 par des chrétiens audacieux, qui n'avaient pas peur alors même qu'ils ne pouvaient imaginer l'évolution de la cité et de la communauté chrétienne dans cette cité.

Arrivés à Notre Dame du Val, nous écoutons le message de notre évêque monseigneur Jean-Yves NAHMIAS qui nous invite à poursuive la démarche diocèsaine de "Mission en Actes".

L'évangile du jour est un parabole du "royaume des cieux comparable à un roi qui célébra les noces de son fils."

"Beaucoup sont appelés, mais peu sont élus"

Inviter l'autre aux noces avec Dieu ... Oui, mais comment je fais ? ai-je assez de confiance dans ma communauté d'Église, celle qui se rassemble ce soir autour de  ses pasteurs de Lagny et de Bussy pour célébrer l'Eucharistie ?

 

 

 

 

 

Merci aux organisateurs de Lagny et de Bussy pour cette belle journée où nous avons été accompagnés par le soleil ... et par Marie avec laquelle nous nous sommes mis en route à Notre Dame des Ardents et qui nous accueille à Notre Dame du Val. Discrète, Marie est là qui accompagne chacun comme elle a accompagné Jésus, puis les débuts de l'Église.