L'année liturgique

Au cours de l'année liturgique 2008-2009, le bulletin Notre dame du Val Infos a invité ses lecteurs à relire les différents temps de l'année liturgique.

Novembre :        La Toussaint

En novembre s’achève l’année liturgique. C’est le moment pour les chrétiens de redire leur espérance du salut de tous les hommes et leur attente du retour du Christ.

L’espérance du salut de tous les hommes n’est pas un vœu, mais déjà une réalité : c’est la « Toussaint », fête de tous les saints qui ont été les témoins vivants et lumineux du Christ. L’homme veut le bonheur et Jésus nous offre le programme du bonheur : « Heureux les pauvres, heureux les doux, heureux les affligés, heureux les miséricordieux, heureux les cœurs purs, heureux les artisans de paix, heureux les persécutés  … ».

L’espérance du salut, c’est aussi ce que chacun de nous désire pour les proches qui nous ont quittés. En novembre l’Eglise nous invite spécialement à prier pour les défunts.

L’attente du retour du Christ parcourt toute la période de l’année liturgique qui suit l’Ascension et la Pentecôte et qu’on appelle le temps ordinaire ou le temps de l’Eglise. Alors le dernier dimanche de l’année liturgique, le 23 novembre, solennité du « Christ-Roi », nous redisons ce que nous avons reçu tout au long de l’année et plus particulièrement au moment de l’épiphanie, du vendredi saint et de l’ascension : le « Fils de l’homme viendra dans sa gloire », le Christ est « le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs »,  celui « qui est, qui était et qui vient ».

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Décembre :        Le temps de l’Avent  

Le dimanche 30 novembre 2008 est le premier dimanche de l’Avent : nous commençons une nouvelle année liturgique, qui s’achèvera le dimanche 22 novembre 2009. Tout au long de cette nouvelle année liturgique nous revivrons les grandes fêtes pour inscrire dans notre présent la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ : Noël, Pâques, l’Ascension, la Pentecôte, l’Assomption, la Toussaint.

Le temps de l’Avent est un temps de préparation à la première de ces grandes fêtes, la fête de Noël. Du latin adventus "venue, avènement" l’Avent désigne la période de quatre semaines marquées par les étapes que sont les quatre dimanches de l'avent. 

Chaque dimanche, la coutume est, au début de la messe, et pourquoi pas à la maison, d’allumer  une bougie sur une couronne pour signifier la renaissance de la lumière qui vient. Chaque bougie représente une étape de l’histoire du Salut qui précède la venue de Jésus : Adam et Eve, Abraham, le roi David, les prophètes. Le célébrant porte des vêtements liturgiques violets qui est la couleur de la pénitence et de la conversion … qui peut aussi être joyeuse.

Les lectures des messes des 3 premiers dimanches de l’Avent nous invitent à veiller et à « préparer le chemin du Seigneur ». Le quatrième dimanche rapporte le récit de l'Annonciation: l'ange Gabriel annonce à Marie qu'elle sera la mère de Jésus, le Fils de Dieu. Ainsi l'Avent prépare à célébrer la venue de Dieu, dans la chair et dans l'histoire des hommes.

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Janvier :               L’épiphanie du Seigneur

Le 25 décembre la fête de la nativité de Jésus ouvre le « temps de Noël », 3 dimanches où l’Eglise célèbre la fête de la sainte famille, la solennité de l’épiphanie et la fête du baptême du Seigneur.

Le temps de Noël est le temps de la « manifestation de Dieu » qui s’est fait homme en Jésus : la naissance de Jésus dans la famille de Marie et de Joseph, l’annonce de cette naissance par l’Ange du Seigneur aux bergers, la révélation aux mages et, par la quête de ceux-ci, au roi Hérode, la proclamation par Jean-Baptiste de « celui qui vient vous baptisera dans l’Esprit-Saint » et enfin au moment du baptême de Jésus par Jean-Baptiste les cieux qui s'ouvrent, l'Esprit de Dieu qui descend comme une colombe, et des cieux, une voix qui dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j'ai mis tout mon amour. »

Manifestation, c’est le sens du mot « Epiphanie » et c’est pourquoi l’Epiphanie est une solennité, c’est-à-dire plus qu’une fête ! D’ailleurs aux premiers temps de l’Eglise, et encore aujourd’hui dans les Eglises orientales l’adoration des mages est célébrée au cours des offices du jour de Noël.

En célébrant spécifiquement l’adoration des mages, l’Eglise catholique, ce qui signifie « universelle », réaffirme à la suite de saint Paul que « Le mystère du Christ, c'est que les païens sont associés au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse, dans le Christ Jésus, par l'annonce de l'Évangile. » (Lettre de saint Paul aux Ephésiens chap3, verset 6)

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 Février :              Présentation de Jésus au temple

En février les jours augmentent de façon sensible et selon le dicton « l’hiver est à sa dernière heure ». Dans le calendrier liturgique, nous sommes dans le temps ordinaire, entre le temps de Noël et le Carême. Pendant ce temps, dimanche après dimanche, nous suivons Jésus qui enseigne,  guérit et « proclame la Bonne Nouvelle », se révélant « la lumière du monde ».

Le 2 février, nous célébrons la présentation de Jésus au Temple et la purification de la Vierge Marie, suivant l’évangile de saint Luc : « Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. ».

Bizarre direz-vous, car les lectures nous invitent à suivre Jésus déjà sur les chemins de Galilée, instruisant et guérissant les foules ! Oui mais, poursuit l’évangile, au temple « à Jérusalem, il y avait un homme appelé Syméon. C'était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur lui. L'Esprit lui avait révélé qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Messie du Seigneur. Poussé par l'Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l'enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient. Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : ‘Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut’ »

Comme Syméon, poussés par l’Esprit, voir en Jésus le Messie, la lumière du monde et espérer au-delà de la mort, c’est ce à quoi nous invite la liturgie avec la bénédiction des cierges et la procession … et pourquoi pas la tradition de la « chandeleur » avec ses chandelles et ses crêpes symbole de prospérité des moissons.

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Mars :              Le Carême

« Tomber comme mars en carême » dit un proverbe pour exprimer que cela arrive au bon moment ! Eh bien justement en cette année 2009, les 5 dimanches de carême tombent en mars.

5 dimanches plus 40 jours (car le dimanche, jour du Seigneur n’est pas carême) : en effet Carême vient d’un mot latin qui veut dire quarante. Le Carême, ce sont 40 jours pour se préparer à la fête de Pâques. C’est évidemment un chiffre symbolique qui fait référence à la Bible : les 40 jours du Déluge, les 40 jours du jeûne de Moïse avant la remise des Tables de la Loi, les 40 ans de traversée du désert - de la libération d’Egypte à la terre promise -, les 40 jours que Jésus passe dans le désert pour affronter la tentation. C’est aussi les 40 semaines nécessaires pour donner la vie à un enfant …

Le carême est comme un temps de gestation, un temps pour se préparer à une nouvelle naissance. C’est bien ce que l’Eglise propose aux catéchumènes : l'ultime temps de préparation pour le baptême, traditionnellement célébré la nuit de Pâques. Pour le catéchumène c’est un temps pour relire le chemin parcouru, prendre conscience qu’il a été appelé et qu’il est élu ; c'est le moment, pour lui de choisir librement et de s'ouvrir à la grâce du Seigneur pour se tourner vers Lui. C’est aussi un temps d’échange avec son entourage immédiat interpelé par son cheminement et appelé à vivre avec lui la nuit et le jour de Pâques. C’est un temps de retraite, de prière.

Pour la communauté chrétienne c’est un temps pour recevoir et accompagner les futurs baptisés et dans un cheminement « catéchuménal » renouvelé pour essayer d’être plus vrai, plus confiant devant Dieu, devant les autres et avec soi-même.

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Avril :                  Le dimanche des Rameaux, la semaine sainte et Pâques

Le temps du carême culmine dans le dimanche des Rameaux et la semaine sainte.

Le dimanche des Rameaux et de la Passion, l’Eglise fait mémoire de l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem et de l’annonce de sa Passion, rapportée par les 4 évangélistes. Les fidèles portent des rameaux (de buis, d’oliviers, de lauriers ou de palmiers...) que le célébrant bénit et se mettent en marche dans une procession qui signifie la marche vers Pâques du peuple de Dieu, à la suite du Christ. Au cours de la célébration est lue « la Passion du Seigneur », le récit du dernier repas de Jésus avec ses disciples, de ses souffrances de son arrestation au jardin des oliviers jusqu’à sa mise au tombeau. Après la célébration, chacun emporte ces rameaux bénits pour les placer à la maison, sur les crucifix, les icones ou pour les déposer sur les tombes.

La semaine sainte qui suit rassemble tous les chrétiens pour vivre les derniers jours du Christ.

Le mercredi saint au soir (20H30 à la cathédrale de Meaux), au cours de la « messe chrismale », l’évêque entouré de tous les prêtres du diocèse bénit et consacre les huiles saintes : le saint chrême, utilisé pour les baptêmes, les confirmations et l’ordination des prêtres (d’où l’adjectif « chrismale »), l’huile des catéchumènes destinée à soutenir ceux qui recevront le baptême et l’huile des malades signe du réconfort de l’Esprit manifesté par le sacrement des malades. Chaque curé rapporte les huiles saintes dont le parfum, toute l’année, rappellera l’union des baptisés, des confirmés, des prêtres et des personnes malades au Christ et à l’Eglise rassemblée autour de l’évêque, successeur des apôtres.

Le jeudi saint est célébré le dernier repas du Seigneur, repas au cours duquel Jésus lava les pieds de ses disciples - selon le récit de l’évangile de saint Jean - et offrit son corps et son sang sous la forme du pain et du vin selon les récits des 3 autres évangiles et la transmission qu’en fait saint Paul dans la 1ère lettre aux Corinthiens. Cette « Cène » (du latin cena : repas du soir) est pour les chrétiens l’évènement fondateur de l’Eucharistie. Chaque chrétien est invité tout au long de l’année - et plus particulièrement chaque dimanche - à célébrer l’Eucharistie car « l’Eucharistie ne rappelle pas simplement un fait, elle fait mémoire du Christ, (…) mort et ressuscité dans la totalité de son humanité et de sa divinité » (Lettre du pape Jean-Paul II aux prêtres pour le jeudi saint 2005). Et à servir comme Jésus a servi, humblement, pour « avoir part au Christ » c’est-à-dire contribuer à l’avènement du règne de Dieu.

Le vendredi saint les catholiques commémorent le calvaire de Jésus, par « le chemin de croix » une procession en 14 stations conduisant à la crucifixion et à la mise au tombeau, ponctuées de lectures, de méditations et de prières. Le soir l’office est centré sur la proclamation du récit de la Passion selon l’évangile de saint Jean et la vénération de la croix qui a porté le salut du monde. Chaque chrétien est appelé au jeune, démarche de pénitence, de conversion et manifestation de son attente du Christ.

Le soir du samedi saint, depuis les temps les plus reculés, les chrétiens veillent en l’honneur du Seigneur et commémorent la nuit sainte où le Seigneur est ressuscité. Elle est le passage des ténèbres à la lumière, la victoire du Christ sur la mort. Le carême s’achève et dans la nuit le feu et le cierge de Pâques sont allumés. La flamme du cierge pascal est transmise aux fidèles et les lectures rappellent l’alliance de Dieu avec le peuple hébreu. Les adultes appelés par l’évêque sont baptisés et confirmés et les fidèles renouvellent la promesse de leur baptême, nouvelle naissance en Christ ressuscité. La joie de Pâques « exulte », le Christ ressuscité triomphe de la mort !

Le dimanche de Pâques l’Eglise célèbre la résurrection de Jésus-Christ, par laquelle « il n’est plus de mort » : « Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin, alors qu'il fait encore sombre. Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau … » (Jn 20,1sv). En passant de la mort à la vie, le Christ a sauvé l’Homme du péché et l’a appelé à la vie éternelle. La Résurrection du Christ est l’accomplissement des promesses faites par Dieu à son peuple. Pâques constitue le sommet de l’année liturgique. Dans la lumière de Pâques, c’est chaque dimanche que les chrétiens sont convoqués pour célébrer la résurrection du Christ.

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 Mai :                    Le temps pascal

Avec la fête de Pâques s’ouvre le « temps pascal » qui s’étend sur 7 semaines, jusqu’à la Pentecôte (Pentecôte signifie en effet 50 jours après Pâques) ... « s’étend », nous devrions plutôt dire « se dilate » car ces cinquante jours « sont comme un seul jour », comme « un grand dimanche », le jour que fit le Seigneur ! D’ailleurs chacun de ces 7 dimanches est appelé « dimanche de Pâques » et non dimanche après Pâques.

De Pâques à la Pentecôte  l’Eglise nous invite à rester sur le sommet du mystère chrétien où nous ont menés la semaine sainte et les fêtes pascales pour reconnaître la présence du Christ ressuscité, contempler le paysage pascal et prendre la mesure de notre vie nouvelle avec le Christ. La lecture du livre des Actes des Apôtres nous fait vivre la naissance de l’Eglise, la prédication des apôtres et la vie des premières communautés chrétiennes. Les évangiles témoignent des rencontres de Jésus ressuscité avec ses disciples et nous conduisent à l’Ascension.

L’Ascension du Christ nous apparaît trop souvent comme la fin des évangiles … alors que c’est le début de l’Evangile, c'est-à-dire de l’annonce de la Bonne Nouvelle, du salut du monde en Jésus-Christ ressuscité. Invisible, le Christ est désormais présent « avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28,20).

Le mois de mai est aussi le mois de Marie : des traditions religieuses solides nous invitent à prier avec Marie, présente au pied de la croix et au cénacle le jour de la Pentecôte, pour pénétrer les mystères du Christ et de sa Mère, qui est aussi la nôtre, et pour méditer sur la foi qui survient en l’homme comme le don le plus merveilleux.

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Juin :                    La Pentecôte, la sainte Trinité et le temps de l’Eglise

50 jours après Pâques et 10 jours après l’Ascension, la Pentecôte célèbre la venue de l’Esprit Saint sur les apôtres et le témoignage de saint Pierre devant les juifs venus de toutes les nations.

La venue de l’Esprit-Saint se manifeste par des « langues de feu » nous rapportent les Actes des apôtres. Ces flammes rouge et or animent les verrières de notre église Notre Dame du Val orientées au sud d’où viennent la lumière et la chaleur et pénètrent la bouche des apôtres qui s’expriment en langues !

La venue de l’Esprit-Saint réalise la promesse de Jésus à ses apôtres lors du dernier repas « Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous » (Jn 14,16). Ainsi le Dieu Unique de la Bible se révèle « trine », c’est-à-dire Père, Fils en Jésus-Christ et Esprit. C’est pourquoi, le dimanche suivant la Pentecôte, l’Eglise célèbre la solennité de la Sainte Trinité.

La venue de l’Esprit-Saint inaugure le temps de l’Eglise, qualifié dans la liturgie de « temps ordinaire ». Le temps de l’Eglise est le temps présent, celui dans lequel nous vivons, nous qui croyons qu’avec la mort et la résurrection de Jésus-Christ le royaume de Dieu est « déjà là » et qui éprouvons dans notre monde et dans nos vie combien « il n’est pas encore réalisé ». C’est le temps de la patiente relecture de l’Evangile à la lumière de Pâques et avec le don de l’Esprit pour être nous aussi, comme les apôtres après la Pentecôte des témoins du Ressuscité.

Au début du temps de l’Eglise nous fêtons saint Jean-Baptiste et les apôtres saint Pierre et saint Paul dont les vies ont été entièrement orientées vers le témoignage du Christ.

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 Juillet – août - septembre - octobre :                  Le temps ordinaire

« Temps ordinaire » cela évoque le temps des habitudes, sans relief ni élévation, un temps pendant lequel rien ne change ! En liturgie on appelle « temps ordinaire » les semaines entre le temps de Noël (qui s’achève avec le baptême du Seigneur) et le Carême, puis entre la Pentecôte et le temps de l’Avent, soit au total 34 semaines.

Alors après les grandes fêtes de Pâques, de l’Ascension et de la Pentecôte serions-nous partis pour 22 dimanches banals, jusqu’au 15 novembre 2009 ?

Le temps ordinaire est un temps d’enseignement, celui de la patiente relecture de l’Evangile à la lumière de Pâques et avec le don de l’Esprit. Sur un cycle de 3 ans, la liturgie nous offre la lecture suivie des évangiles de saint Matthieu (année A), saint Marc (B, l’année en cours) et saint Luc (C).

Le temps ordinaire est un temps d’espérance : nous savons que Dieu se manifeste dans l’ordinaire de notre vie et que l’ordinaire demande beaucoup d’amour comme le dit si bien le poète Verlaine :  « La vie humble aux travaux ennuyeux et faciles est une œuvre de choix qui veut beaucoup d’amour. ». C’est cette espérance que signifie la couleur verte des ornements du célébrant.

 Le temps ordinaire est celui de la fidélité : vivre la fidélité à l’ordinaire … n’est-ce pas ce à quoi nous sommes appelés ? Alors, dimanche après dimanche ordinaires venons fidèlement rencontrer le Seigneur qui nous rejoint sur notre route, ouvre notre intelligence au sens des Ecritures, se fait reconnaître à la fraction et au don du pain … et comme les pèlerins d’Emmaüs nos cœurs brûleront de la joie de Pâques et nous repartirons pour une nouvelle année de vie et de témoignage dans son Eglise.


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