Notre-Dame du Val Info Juillet Aout 2021

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Pélerinage de Lourdes 2021 

 

EDITO 

Prenons soin les uns des autres

Ce message, tant de fois répété depuis le début de la crise sanitaire est une bonne nouvelle. Oui, l’humanité a commencé à comprendre que « nous sommes dans le même bateau » pour affronter la tempête sur notre planète. Tempête de la pandémie, tempête du réchauffement climatique, comme nous le rappelle le pape François.

Disciples de Jésus, nous avons la responsabilité de nous engager dans cette fraternité mutuelle. C’est ce que nous avons commencé à faire dans notre paroisse autour des difficultés du travail.

C’est ce que nous faisons avec le Secours Catholique pour accompagner ceux qui souffrent de la crise et pour accueillir ceux que la guerre ou l’avenir bouché amènent à traverser les déserts et les mers pour trouver refuge chez nous.

Ce soin les uns des autres a été vécu aussi au pélerinage de Lourdes fin juin avec malades et hospitaliers. Nous étions le 1er diocèse à revenir à Lourdes avec les malades.

Prendre soin les uns des autres, c’est aussi ce que nous avons à faire autour de nous pour discuter avec celles et ceux qui hésitent encore à se faire vacciner sans attendre. Aujourd’hui, face aux nouveaux variants, la vaccination de tous est un réflexe civique, et aussi un geste chrétien, dans le souci de prendre soin de tous, en particulier des plus fragiles. Nous avons aussi à agir pour que les vaccins puissent être accessibles gratuitement et en nombre suffisant pour les pays qui en manquent : les pays d’Afrique ou d’Amérique latine par exemple, mais aussi des pays développés, comme le Liban qui est en train de s’effondrer et pour lequel le pape nous invite à prier particulièrement.

Nous continuerons à la rentrée de faire vivre une paroisse où le soutien mutuel soit proposé à tous nos concitoyens, pour que soit vraie cette parole de St Paul : « Dans le Christ, on se réconforte les uns les autres, on s’encourage dans l’amour, on est en communion dans l’Esprit » (Ph2, 1).

Père Dominique

 

 

 

Merci à notre ami Cong Dong

  La passion du football chevillée au corps  

Caté
déconfiné

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  Les rencontres autour du travail et de l’emploi continuent 

 

 

 

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ACTUALITE

 

Merci à notre ami Cong Dong 

Depuis 2017, Cong Dong LE rédigeait de nombreux articles de notre journal paroissial Notre Dame du Val Info. Il est décédé le dimanche 20 juin d’un cancer.

Nous lui avons rendu hommage à Notre Dame du Val le 25 juin, avec sa femme Marie-Madeleine, ses trois enfants et de nombreux amis de diverses nationalités. Nous avons été très émus quand son petit fils de 5 ans a dit au micro : « Je t’aime mon papi ». Nous avons évoqué la traversée de la mer lorsqu’il a quitté le Vietnam comme Boat People en 1979, son insertion en France et son engagement au Secours catholique, après l’appel du pape en 2015 pour que les paroisses accueillent les réfugiés. Il a donné des cours de français et de conversation et s’est engagé dans l’équipe de rédaction du journal, dont il est devenu rédacteur en chef après le départ de Bussy de Marie-José Fournier.

Nous vous proposons de lire l’interview qu’il avait donnée en 2016 à Patrick Mannier

 

 

Interview Cong Dong LE - Cinq jours en mer sur un esquif 

Par Patrick Mannier - Avril 2016

C’est avec simplicité et émotion que cet ancien des « boat people » partage son chemin de foi à travers les événements tragiques auxquels il a survécu.

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Patrick Mannier : Pour mieux comprendre le cheminement de foi qui est le vôtre, rappelez-nous votre périple du Vietnam jusqu’en France.

Cong Dong Le : Mon histoire, qui est celle de milliers de personnes, me rappelle la situation que vivent aujourd’hui de nombreux migrants : être dépossédé de tout, risquer l’inconnu, avoir affaire à des passeurs, craindre les naufrages…

A l’origine nous étions dans un contexte de guerre, et en avril 1975 j’ai senti la nécessité de quitter mon pays alors que je rêvais d’y voir la paix. A cette époque je travaillais à la télévision pour laquelle on me demandait d’être propagandiste et non vrai journaliste. C’est alors qu’on m’a demandé, pour ne pas dire imposé, d’être membre du parti communiste en renonçant à ma foi catholique, manifestement incompatible. J’étais pourtant apprécié dans mon travail. Du haut de mes trente ans, marié, avec un enfant, j’ai tenu bon pendant quatre ans. Et puis, j’ai pris la décision de partir, mais pas seulement pour ma vie…

PM : Que se serait-il passé si vous étiez resté ?

C.G Le : Je crois qu’on peut survivre malgré la peur d’être arrêté par la police. Mis à l’écart, on n’est plus considéré comme citoyen à part entière, surtout par les institutions. Et pourtant il m’a paru essentiel de rester vrai malgré les problèmes de conscience et les difficultés d’ordre économique.

PM : Comment s’est déroulé le voyage ?

C.G Le : Il s’est fait par la mer sur une embarcation de fortune. J’étais accompagné de ma femme, mon fils et mes deux sœurs. Nous étions 68 migrants sur un esquif de onze mètres de long et deux et demi de large. Il m’a semblé impossible de voyager dans ces conditions, mais Dieu veillait… Jugez par vous-même : au matin de la première journée, le moteur a calé, ne fonctionnant que par intermittence. Il a fallu écoper, et supporter la dérive, avec juste une petite boussole que l’un de nous avait réussi à troquer au « marché aux voleurs ». Face à l’immensité de la mer, le fracas des flots, la faim et les craintes de chaque instant, on voit la mort arriver. Le troisième jour, nous avons rencontré d’autres embarcations comme la nôtre. Ce n’est qu’au cinquième jour que nous avons été secourus par un bateau norvégien qui nous a déposés dans un camp de réfugiés à Singapour : c’était en juillet 1979, et c’est là que j’ai rencontré des témoins de la foi, ce qui nous a rassérénés. A cette époque la Norvège a accueilli 3000 migrants dont je faisais partie.

PM : Comment la Providence s’est-elle révélée à vous ?

C.G Le : A partir d’une confiance qui ne s’explique pas, on voit que Dieu agit : tout ce que j’ai vécu est une succession de miracles, car j’aurais dû mourir au moins à trois reprises. Je n’étais pas assez fort pour lutter. J’ai juste senti qu’il me fallait suivre et accepter les événements en me pliant aux exigences du moment, persuadé que Dieu veille.

PM : Arrivé en France que s’est-il passé ?

C.G Le : Je me souviendrai toujours du comité d’accueil de la paroisse Sainte Jeanne de Chantal à Paris. C’est là qu’en 1979 j’ai rencontré le futur cardinal Lustiger, le père Vingt-Trois étant vicaire. Et parce que j’avais la chance de parler français, et par l’action de l’association qui nous a hébergés, j’ai fait successivement plusieurs petits boulots, avant de suivre une formation d’éducateur spécialisé…

PM : Une anecdote ?

C.G Le : Au Vietnam, j’étais professeur de philo en terminale, dans une école transformée en blockhaus improvisé. Un jour, au milieu des bombardements, un élève a refusé de me suivre pour se mettre à l’abri. Je l’ai saisi par les vêtements et l’ai tiré vers moi en tentant de l’écarter de la porte. C’est alors qu’un obus a éclaté devant nous. Le corps de l’adolescent m’avait protégé, malgré moi… Bien sûr personne ne me l’a reproché, mais cet épisode m’a longtemps blessé. On ne peut pas sortir indemne d’un événement comme celui-là.

PM : Un message ?

C.G Le : De ces épisodes, forts et douloureux, il y a une histoire d’amour. Celle d’un Dieu qui semble faire comprendre à ses enfants que l’histoire de l’un n’est pas celle de l’autre, et que chacun reçoit des grâces qui lui sont propres, sans toujours comprendre. Quand on ouvre les yeux de son cœur, on saisit alors qu’il faut témoigner, comme pour remercier des grâces reçues.

 

Refugies_on_a_boat.jpgCong Dong LE en 5 dates :

1948 : Naissance au Vietnam

1971 à 1975 : Militant actif au sein de la J.E.C.

Juillet 1979 : Départ du Vietnam

Novembre 1979 : Arrivée en France

Juillet 2002 : Arrivée à Bussy-Saint-Georges

 

 

 

La passion du football chevillée au pied

Le Père Bruno, qui a été à Bussy de 2011 à 2019, a été interviewé sur le site de la Conférence des évêques le 17 juin. Voici quelques extraits.

bruno.png Petit, je jouais déja au football au bas de mon immeuble. Sportif dans l’âme mais aussi sur le terrain, j’ai toujours associé mon parcours religieux avec le sport, notamment avec le football où j’ai joué à un poste de défenseur.

Comment arrivez-vous à concilier vos fonctions de prêtre et d’arbitre puis d’éducateur ?

Je suis prêtre dans le Pôle de Mitry, Villeparisis et Claye, et j’officie en tant que délégué à la Fédération de foot. Je veille au respect du bon fonctionnement des matchs de football. J’ai été arbitre départemental et régional et éducateur pendant vingt-cinq ans auprès des jeunes. Ces deux activités sont indissociables, elles font partie d’un seul monde, ce qui me permet de faire de belles rencontres ! Nous vivons dans un monde où nous enfermons les individus dans les cases, alors que toutes mes activités se rejoignent. Sur les terrains de football, nous rencontrons toutes les religions, autour d’une passion commune. Nous sommes comme des « frères » !

Quelles valeurs essayez-vous de transmettre aux jeunes générations ?

A Villeparis, sur une commune cosmopolite de plus de 25 000 habitants, nous avons plus de 700 licenciés dont 130 filles âgées de 10 à 15 ans. J’entraîne une équipe d’enfants âgés de 6 à 9 ans. Le respect, la tolérance et le vivre-ensemble sont des principes fondamentaux dans le milieu sportif. Cela commence par le respect de soi-même, mais aussi celui des joueurs de son équipe et des adversaires. J’insiste également sur le respect des règles du jeu, le respect des choses et le respect de Dieu qui intervient de manières différentes dans nos vies … Je prône la non-violence, car le football est une passion qui peut générer de la violence physique et verbale. Toute ma vie, je me suis battu contre l’individualisme.

Quels messages souhaitez-vous leur adresser ? Comment les encourager à persévérer dans cette discipline malgré les barrières ?

J’essaie de leur inculquer le dépassement de soi et la notion de collectif. On ne gagne pas avec ses pieds mais avec sa tête. Les médias individualisent le sport mais le rôle de l’entraîneur est de donner une unité ensemble. La société valorise toujours les premiers. Nous avons du mal à accepter la défaite.

Le football permet-il d’apporter un cadre et des règles à des jeunes déstructurés ? Est-ce un lieu d’éducation ?

Le football reste un élément clé pour l’éducation aux règles de la société. C’est un lieu d’apprentissage, d’intégration et de socialisation. C’est un sport qui se pratique facilement dans la rue avec juste un ballon. A la fin des années 2000, le maire de Melun m’avait demandé s’il était opportun d’affréter un car pour emmener les jeunes des cités hors de leurs banlieues, où ils manquaient d’infrastructures sportives. Je ne pouvais qu’encourager cette initiative qui leur permettait de sortir du milieu de la violence et de la drogue. Cela engendre chez les parents l’espoir d’une destinée sociale. Je constate depuis plusieurs années une évolution des banlieues qui se ghettoïsent ; les matchs deviennent de plus en plus communautaires, c’est là un vrai problème…

Le football est le premier sport en France en nombre de licenciés. Le football est le reflet d’une société très individualisée. Nous cumulons tout ce que la société a de richesses ou de défauts. C’est pareil pour l‘Église, Dieu nous fait rencontrer l’autre. Nous sommes tous dans une équipe. Dieu nous fait confiance, il nous invite à nous respecter et à vivre-ensemble. C’est l’Esprit Saint qui nous aide à reconnaître l’Autre. Il ne faut pas rester dans son monde à soi .

 

 

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Caté déconfiné : des célébrations solennelles et festives  

Par Annick Wilson Vignon

Au caté, de très belles célébrations nous ont permis de clôturer cette année : en premier lieu, le 5 juin : le premier KT-Dimanche de l’année où les familles du caté ont pu se rassembler à Notre Dame du Val pour vivre un temps fort intergénérationnel et célébrer la messe avec la communauté paroissiale.
Puis, les dimanches suivants, le son des cloches de nos églises a régulièrement annoncé la célébration d’un évènement important : la première des Communions des enfants du caté, des moments solennels, joyeux et festifs, comme à Collégien sur les photos.
Les enfants s’y sont préparés depuis plusieurs mois, soutenus par leurs parents et accompagnés par leurs parrains, marraines et/ou compagnons d’Emmaüs.
Pour ces jeunes, ce sacrement ouvre le chemin d’une vie en Christ que nous souhaitons féconde !

Et le 27 juin, a eu lieu une matinée KT-fête. Des jeux et ateliers éco-responsables ont permis aux enfants et parents du caté de participer au week-end « Eco-Festival » organisé par l’équipe de l’aumônerie.

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VIE PAROISSIALE

 

LIVRE     Le silence de Saint Joseph.

Le pape François nous a proposé en 2021 une année St Joseph. Patrick Mannier nous propose un livre : Le silence de Joseph, par Sœur Marie de la Trinité, Editions Arfuyen

Par Patrick Mannier

 

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C’est un petit livre qui en dit long, invitant à la méditation, tantôt dans le silence d’une montagne, tantôt au sein d’une nuit pénétrante de la foi, hors de toute agitation…
L’importance donnée à saint Joseph, cette année, n’est jamais que la résurgence de spiritualités qui, au cours de l’histoire, font découvrir progressivement les grandeurs de cette grande figure si humblement cachée. S’il s’est diminué afin que Jésus grandisse, il l’a fait avant même que le Sauveur s’incarne. A son école, le silence est un chemin destiné à faire grandir le Christ en nous, sans tapage ni ostentation, mais avec une calme assurance. C’est sans doute là l’essentiel du message de Marie de la Trinité, sœur dominicaine, mystique, dont les notes éparses ont été rapportées par sœur
Christiane SANSON. On y découvre, entre autre, que silence n’est pas inaction : il est d’abord écoute active ! L’exemple de saint Joseph garantit, par grâce, un silence intérieur capable de faire front au tumulte extérieur, et ce silence appelle tout baptisé à se donner au Père, dans un mouvement d’offrande et de réparation, « en se laissant attirer par Lui, avant de s’épanouir en louange éternelle ».
C’est ce qui constitue l’achèvement de toute vocation humaine, en participation au sacerdoce du Christ. Ce sacerdoce des fidèles trouve tout son sens dans cette parole du Christ à sœur Marie de la Trinité : « Je te le donne pour Maître comme je l’ai reçu pour père ».
Marie de la Trinité, sans éluder la part humaine ni l’amour humain au sein de la sainte Famille, insiste sur la dimension spirituelle de la paternité exercée par saint Joseph : elle conditionne tout, et comme tout amour authentique trouve sa source en Dieu.
On découvre aussi les liens spéciaux qui lient les prêtres au sacerdoce du père de Jésus : « les prêtres selon le sacrement de l’ordre ont plus d’affinité à saint Joseph qu’à la sainte Vierge Marie : ils sont dépositaires et non auteurs ».
En guise d’avant goût, voici quelques « fioretti » :
Imiter saint Joseph, c’est l’œuvre de tout baptisé : « Il n’eut que la vie cachée qui est toute d’expiation et de louange » car « seuls les desseins du Père font la mesure des dons de sa bonté ».
Ecouter la providence : dans l’action, « ce n’est pas diminuer l’activité mais la situer selon ce qui plaît au Père, et cela est conforme au mouvement de la grâce ».
Avec Marie : « Le silence de la bienheureuse Vierge Marie l’instruisit sur le silence que lui-même devait garder».
La vie intérieure : « Tu me gardes par ton silence, et tu me perds par tes paroles ; ton silence amasse, tes paroles dissipent » (Notre Seigneur à sœur Marie de la Trinité).
Appel à la perfection par sa vocation :
« Il fut fidèle à sa vocation sans rien s’arroger de ce que le Père ne lui donnait pas, sans se soustraire à ce dont Il le gratifiait ».
Par ces considérations, plongeons dans le cœur de saint Joseph, touchant à ses pensées intimes, les plus spirituelles qui soient.

 

 

Des demandeurs d’asile à l’Esplanade des religions           INTERRELIGIEUX

 

 Des visites de l’Esplanade des Religions avaient eu lieu en 2019. Elles ont dû être arrêtées en 2020. Une nouvelle visite a pu être organisée le 23 juin dernier. Ils étaient 15, avec trois animatrices. Les différents responsables ont été heureux de les accueillir, avec un couscous offert à la mosquée. Les demandeurs d’asile étaient étonnés de voir l’amitié entre les religions à Bussy. Ils ont posé beaucoup de questions et ont montré un désir de mieux connaître ce qui se vit ici. Cela s’est concrétisé par la participation d’une dizaine d’entre eux au nettoyage de la commune le 26 juin.

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Les rencontres autour du travail et de l’emploi continuent

Par les équipes de la Mission de France

Ces rencontres mensuelles ont été proposées par les équipes de la Mission de France de Bussy et Lagny. Elles se révèlent très enrichissantes pour tous les participants.

TRAVAIL.jpgUne cinquantaine de paroissiens ont déjà participé à l’une ou l’autre des rencontres que nous avons proposées. Au départ, il s’agissait d’initier un accompagnement spirituel des personnes qui allaient perdre leur emploi du fait de la crise sanitaire. En fait, la question s’est révélée plus large : Il s’agit aussi de toutes les difficultés vécues dans le travail. On s’aperçoit que les personnes qui viennent pour « aider » peuvent aussi partager leurs propres difficultés.

Les rencontres se passent autour du baptistère de Notre Dame du Val, lieu source de notre engagement de baptisés.

Lors des deux premières rencontres en avril et mai, nous avons pu dire notre sens du travail grâce à un photo- langage. Le partage sur un passage de l’Evangile ou sur un texte du pape, ainsi que le temps de prière final nous ont permis de découvrir le lien profond qui nous unit.

Lors des rencontres du 5 juin et du 3 juillet, nous avons pris le temps, à partir d’objets symboliques, de partager sur « ce qui nous pèse dans le travail ou ce qui nous aide à surmonter ce qui nous pèse ». Dans ce partage, plusieurs ont dit : « C’est la première fois que je peux dire les souffrances que j’ai vécues. Plusieurs ont pu exprimer leur expérience parce qu’ils se reconnaissaient dans ce qu’un autre avait dit avant eux. D’autres ont découvert la chance qu’ils ont d’avoir leur travail, même si ce n’est pas toujours facile. Nous avons senti combien nous avons besoin les uns des autres pour nous réconforter. C’est le mot de St Paul dans sa deuxième lettre aux Corinthiens (voir page 8). En le lisant, on a l’impression que St Paul s’adresse directement à notre communauté. Voici quelques expressions entendues :

« La croix est plus facile à porter quand on la porte avec d’autres qui représentent pour nous le Christ qui nous réconforte ; aujourd’hui je Lui dis : « Sers-toi de moi comme tu t’es servi d’autres pour me réconforter. » Jésus a partagé notre humanité. Elle est devenue sienne quand il a pris sa part des souffrances humaines en allant vers ceux qui souffraient et étaient exclus. Il reste notre compagnon de route comme nous pouvons le devenir les uns pour les autres. Lier nos souffrances à celles du Christ n’enlève rien à ces souffrances, mais nous fait entrer dans le réconfort. Réconforter signifie trouver de la force ensemble. »

Un nouvel arrivant, qui a traversé le Sahara et la Méditerranée, nous a dit : « La souffrance, c’est une école de sagesse, disait ma grand’mère. Enfant, je prenais ça à la légère. Mais quand je suis parti de mon pays, j’ai compris : Tu es seul, tu risques de mourir à tout instant, tu n’as pas d’eau … J’ai vu des hommes mourir devant moi. Mais j’ai toujours senti Dieu. J’ai toujours cru en ce que j’avais le désir de vivre. Je suis venu ici pour trouver un travail et aider ma maman. Aujourd’hui, j’ai la santé, la force de me lever le matin. Je remercie Dieu. Je n’ai pas de ressources mais je ne veux rien faire d’illégal, sinon tu manges avec la peur. »

Jean-Philippe a terminé le débat en disant : « La souffrance, c’est bien quand ça s’arrête. Mais ça fait partie de la vie. Il y a quelque chose de fort qui se joue entre le Christ, le Père, l’Esprit Saint et nous à propos de la souffrance. Prêtons-y attention. Allons-nous savoir reconnaître que le Christ est avec nous et en nous ? »

La prochaine rencontre aura lieu le samedi 11 septembre de 10h à 12h. En final, un verre de l’amitié permet de continuer à discuter, notamment pour les binômes qui se sont constitués pour s’entraider. N’hésitez pas à participer à cette rencontre de septembre, ou à en parler à des personnes qui pourraient être intéressées, qu’elles soient chrétiennes ou non. Un ami musulman y participe déjà.

 

 

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Le 19 septembre journée de rentrée de la paroisse

L’EAP s’est réunie fin juin pour préparer la rentrée. La journée de rentrée est prévue le dimanche 19 septembre, avec la messe à Notre Dame du Val, un repas partagé et des animations, dont une exposition sur les arbres dans la Bible. Le mois de septembre sera le mois de la création, avec une première initiative à la messe du 12 septembre. L’équipe Eglise Verte nous fera des propositions dans le numéro de septembre.

 

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AGENDA

 

 

IMG_9874.JPGToute l'équipe de rédaction

de Notre-Dame du Val Info

vous souhaite un bel été

 

 

 

Samedi 28 août
Mercredi 1er septembre
Samedi 4 septembre
Mercredi 8 septembre
Inscriptions KT et éveil à la foi

de 10h à 12h00 et de 15h à 17h30
à NDV

 

Samedi 11 septembre
Inscriptions KT et éveil à la foi

uniquement de 10h à 12h00
à NDV

 

 

Une brocante placée sous le signe du soleil, de la danse et de la joie

Les 12 et 13 juin la brocante dont les bénéfices sont destinés à l'agrandissement du secteur pastoral de Notre Dame du Val s'est déroulée dans joie et la bonne humeur, sous un soleil de plomb !
Les efforts de l'équipe de préparation de cette brocante ont été récompensés, puisqu'une recette de 5 000 € a été récoltée.

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Horaires des messes:

Les messes de semaine seront
annoncées chaque dimanche
pour la semaine.

 

 JUILLET

 

Samedi 10
18 h 30
Gouvernes

Dimanche 11
11 h 00 N.D. du Val

Samedi 17
18 h 30
Saint-Michel à Lagny

Dimanche 18
11 h 00 N.D. du Val

Samedi 24
18 h 30 Collégien

Dimanche 25
11 h 00 N.D. du Val

Samedi 31
18 h 30 Bussy Saint Martin

 

AOUT

 

Dimanche 1er
11 h 00 N.D. du Val

Samedi 7
18 h 30
Montévrain

Dimanche 8
11 h 00 N.D. du Val

Fête de l'Assomption
Samedi 14
18 h 30 Conches (Fête patronale)

Dimanche 15
11 h 00 N.D. du Val

Samedi 21
18 h 30 Guermantes

Dimanche 22
11 h 00 N.D. du Val

Samedi 28
18 h 30 Ferrières-en-Brie

Dimanche 29
11 h 00 N.D. du Val

 

SEPTEMBRE

 

Samedi 4
18 h 30 Saint-Thibault

Dimanche 5
9 h 30
Chanteloup
11 h 00 N.D. du Val

 

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Notre Dame du Val Info - EGLISE CATHOLIQUE - PAROISSE DU VAL DE BUSSY

Bussy Saint Georges – Bussy Saint Martin – Chanteloup – Collégien – Conches – Ferrières en Brie – Gouvernes – Guermantes – Montévrain – Saint Thibault des Vignes

Prêtres : Dominique Fontaine, Michel Besse.

Rédaction : Directeur de la publication : Dominique Fontaine - Coordination : Cong-Dong Le - Rédacteurs : Luigi Changivy, Jean Dupuis, Cong-Dong Le, Pascal Legrosse, Patrick Mannier, Jean-Michel Mazerolle, Marie-Pia Baillot d'Estivaux - Mise en page : Marie-Noëlle Bijard - Maquette : Nicolas Rochereau - Site internet : Jean-Claude Samou.

33, Bd Thibaud de Champagne - 77600 Bussy-Saint-Georges

Tél : 01 64 66 39 92 – www.notredameduval.fr - Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 
 

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 Un temps pour prierchrist%20en%20gloire%2020150331_dsc02063.jpg.jpg

 

Béni soit Dieu,
le Père de notre Seigneur Jésus Christ,
le Père plein de tendresse,
le Dieu de qui vient tout réconfort.

Dans toutes nos détresses,
il nous réconforte ;
ainsi, nous pouvons réconforter
tous ceux qui sont dans la détresse,
grâce au réconfort
que nous recevons nous-mêmes de Dieu.

En effet, de même que nous avons largement part
aux souffrances du Christ,
de même, par le Christ,
nous sommes largement réconfortés.
Quand nous sommes dans la détresse,
c’est pour que vous obteniez
le réconfort et le salut ;
quand nous sommes réconfortés,
c’est encore pour que vous obteniez le réconfort,
et cela vous permet
de supporter avec persévérance
les mêmes souffrances que nous.

Nous avons de solides raisons d’espérer,
car, nous le savons,
de même que vous avez part aux souffrances,
de même vous obtiendrez le réconfort.

 

Cette introduction à la deuxième Lettre
de St Paul aux Corinthiens
a rejoint les personnes qui participent
aux rencontres sur le travail

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Tu es avec moi,
ton bâton me guide et me rassure."

(Psaume 22)

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© photo Jean-Michel Mazerolle