le nouveau bulletin mensuel Infos Notre Dame du Val

Février 2009

EGLISE CATHOLIQUE - SECTEUR VAL DE BUSSY

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Solidarité

L'étymologie nous rappelle que le mot solide est à l’origine de « solidarité ». Solide, c'est-à-dire robuste, résistant, à toute épreuve. La « solidarité » porte davantage sur les humains, elle signifie cohésion, fraternité, entraide, cohésion ou encore altruisme ! Et oui à plusieurs, on est toujours plus forts et plus solides. Mais en quoi cela nous concerne, nous les chrétiens.

Comme toujours, l’évangile nous guide et nous indique la voie ; dans Matthieu au chapitre 25 nous lisons « Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger, j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger et vous m’avez accueilli ; nu et vous m’avez vêtu ; malade et vous m’avez visité, en prison et vous êtes venus à moi » « En vérité je vous le déclare, chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ! »
Dieu par son fils Jésus nous donne sa tendresse. Il fait de nous ses instruments pour qu’à notre tour, nous qui avons reçu et recevrons encore, nous ayons un regard de tendresse pour ceux qui nous sont donnés.
Alors comment exercer cette solidarité envers ceux qui en ont besoin ?
La prière, en premier lieu nous met en contact direct avec notre Seigneur. Nous devons prier pour ceux qui souffrent et les confier à l’amour de Dieu. Cette prière nous permet aussi d’agir simplement autour de nous et de trouver les mots parfois si difficiles à prononcer, ou tout simplement de rester en silence à côté de celui qui souffre.

Prendre un peu de notre temps pour accompagner, un peu d’argent quand cela est possible pour soutenir ! En cette période de crise, où comme bien souvent, ce seront les petits qui vont souffrir, plus que jamais nous avons à ouvrir les yeux pour que simplement mais fermement nous soyons à leur côté. Faire ce qui est à notre portée, à notre mesure ! Saint Paul nous rappelle que c’est dans la fragilité et la pauvreté que la puissance de Dieu peut donner toute sa mesure !

Alors, frères et soeurs dans le Christ , n’ayons pas peur d’agir pour donner largement cet amour qui nous est donné !

Ainsi nous découvrirons la joie de servir le Christ !


Laurent, diacre permanent

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AGENDA ET INFOS DU MOIS

  • RENCONTRE DE MONSEIGNEUR DE MONLEON AVEC LES CATECHUMENES DU DIOCESE DE MEAUX
    le vendredi 6 février à 20 h 00 à Notre Dame du Val

  • LE GROUPE CONFIRMATION
    se réunira le vendredi 6 février à 19 h 30 à Notre Dame du Val

  • LE GROUPE DE PRIERE DE TAIZE
    se réunira les vendredis 6 et 20 février à 19 h 30 à l’oratoire de Notre Dame du Val

  • CHAPELET DE LA DIVINE MISERICORDE
    Venez prier tous les premiers vendredis du mois à 15 h 00 à Notre Dame du Val.
    Prochain chapelet le vendredi 6 février à 15 h

  • RENCONTRE JEUNES PROFESSIONNELS
    autour d’un repas partagé pour échanger sur la vie professionnelle, l’actualité.
    Prochaine réunion Le jeudi 12 février 2008 à 19 h 30

  • les 10 ans de l'église Notre Dame du Val
    le samedi 21 mars à 20h30 concert gratuit
    le dimanche 22 mars à 11 messe solennelle célébrée par Monseigneur de MONLEON
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Présentation de Jésus au temple

En février les jours augmentent de façon sensible et selon le dicton « l’hiver est à sa dernière heure ». Dans le calendrier liturgique, nous sommes dans le temps ordinaire, entre le temps de Noël et le Carême. Pendant ce temps, dimanche après dimanche, nous suivons Jésus qui enseigne, guérit et « proclame la Bonne Nouvelle », se révélant « la lumière du monde ».

Le 2 février, nous célébrons la présentation de Jésus au Temple et la purification de la Vierge Marie, suivant l’évangile de saint Luc : « Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. ».
Bizarre direz-vous, car les lectures nous invitent à suivre Jésus déjà sur les chemins de Galilée, instruisant et guérissant les foules ! Oui mais, poursuit l’évangile, au temple « à Jérusalem, il y avait un homme appelé Syméon. C'était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur lui. L'Esprit lui avait révélé qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Messie du Seigneur. Poussé par l'Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l'enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient. Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut »

Comme Syméon, poussés par l’Esprit, voir en Jésus le Messie, la lumière du monde et espérer au-delà de la mort, c’est ce à quoi nous invite la liturgie avec la bénédiction des cierges et la procession … et pourquoi pas la tradition de la « chandeleur » avec ses chandelles et ses crêpes symbole de prospérité des moissons.

Jean-Marie Fournier
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Pour rompre la solitude, construisons une conférence
Saint Vincent de Paul à Bussy Saint Georges !

La solitude est un mal de notre temps malgré tous les moyens de communication. Par la visite à domicile, les bénévoles de Saint-Vincent de Paul luttent efficacement contre la solitude, que ce soit celle d’une personne âgée, d’une maman isolée, d’un jeune sans repères, d’un chômeur… Cette conférence viendra en complément du secours catholique déjà bien présent sur notre secteur !

Un chrétien ne peut pas être autre chose qu’un « semeur d’amour ». Faire vivre l’amour, c’est être une inépuisable source d’écoute attentive, c’est engager sa foi et la mettre au service de la charité. Concrètement :
- On est toujours en binôme pour aller voir une personne qui aura ainsi une visite par semaine. Chaque membre rencontre donc la personne une fois tous les quinze jours. C’est le minimum demandé.
- On se retrouve en équipe ensemble environ une fois par mois un soir pour prier et partager ce que l’on vit avec les personnes que nous visitons.

Sur notre secteur, de nombreuses personnes arrivent de partout et se retrouvent déracinées et isolées, des personnes divorcées, des mamans seules pour élever leurs enfants, des chômeurs sans horizon et nous pouvons essayer de les accompagner dans ces phases difficiles.

Contactez-nous !
Françoise : 01 64 76 79 60
Sylvie : 01 64 02 21 69
Laurent Desmidt, diacre permanent.

Alors, hommes ou femmes vous êtes intéressés par cette proposition,
Vous avez un peu de temps à donner, 4 heures par mois maximum,
Vous souhaitez agir, mais pas seul, en équipe,
pour servir ceux qui souffrent,
Vous connaissez des personnes isolées à visiter,



La société Saint Vincent de Paul a été créée en 1833 par Frédéric Ozanam. La France dénombre 1000 conférences Saint Vincent de Paul, c'est-à-dire des groupes locaux de bénévoles ! Ces bénévoles de la société Saint Vincent de Paul travaillent sur le terrain avec coeur. Dans leur commune, leur quartier, ils sont comme des veilleurs : ils repèrent les pauvretés, écoutent les misères et donnent de leur temps.

Pour en savoir plus, visitez le site internet de la Société Saint Vincent de Paul : www.ssvp.fr
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La solidarité …. Indissociable de la foi !

En ce début d'année, nous avons souhaité vous présenter deux mouvements très dynamiques sur notre secteur, le CCFD et le Secours Catholique.

Le CCFD

JPC

Suite à la « journée mondiale du migrant et du réfugié » et dans la perspective du Carême où le CCFD animera un temps fort, nous avons voulu parler de solidarité avec Jean-Philippe CLEMENT.

BONJOUR JEAN-PHILIPPE, QUI ÊTES-VOUS ?

Originaire de Saint-Etienne, j’habite à Ferrières depuis 1999. Avec Justinia, mon épouse, originaire de Côte d'Ivoire, nous avons 4 enfants. Je suis responsable pour le secteur pastoral de l'équipe du CCFD, le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement – Terre Solidaire. J’avais intégré une équipe CCFD sur Paris en 1992. En 1994, j'ai fait un voyage d'immersion marquant avec le CCFD au Guatemala et au Salvador. Ce type de voyage permet de rencontrer des partenaires sur place et on témoigne au retour. Aujourd’hui je suis à la “confluence” de deux pastorales : celle « du développement », qui consiste selon l’Eglise au « développement de tout homme et de tout l’homme » (pas seulement une croissance économique !), et celle « des migrants ». Mon épouse et moi-même sommes parmi les animateurs du groupe « Chrétiens du monde » qui vit la « pastorale des migrants ». Avec les évêques, le Service National de cette pastorale l’impulse pour vivre la richesse des diversités culturelles de l’Eglise en France, accompagner les migrants, dénoncer des inacceptables de notre société.

ON PARLE DE SOLIDARITE, MAIS EN FAIT ÇA EVOQUE QUOI, EN GENERAL ?

Elle n’est pas optionnelle. Il s’agit de pleinement participer à l’oeuvre du Père (st Jean). Dans les Evangiles l’enseignement de Jésus est accompagné de « signes de solidarité », au point que l’enseignement est solidarité et la solidarité enseignement. Elle s’inscrit dans une visée d’un meilleur monde possible (meilleur : plus « bon », Genèse). Elle va de gestes quotidiens (convivialité, services rendus, gestes respectueux de l’environnement) à des engagements long terme, communautaires (Eglise) et collectifs (avec des associations « hors Eglise »). Le chrétien a une responsabilité individuelle de s’engager collectivement. La solidarité concerne les membres de la famille humaine séparés par des milliers de kms, et les générations à venir.
S'agissant des rapports nord/sud et de la scandaleuse répartition du « travail de la terre et des hommes », nous aimons citer Dom Helder Câmara, archevêque brésilien : « Rien ne changera dans les pays du Tiers-Monde si rien ne change dans les pays développés ».

CELA REJOINT LA NOTION DE DEVELOPPEMENT DURABLE ?

Le développement durable consiste à rendre vivable notre monde : économiquement, écologiquement et socialement (dimension souvent oubliée, alors que c’est la plus grave crise mondiale), aujourd'hui et demain pour nos enfants. Mais la « pensée sociale » de notre Eglise est plus riche que ce concept !
L'Eglise catholique quant à elle n'est rentrée que tardivement dans le mouvement à l'occasion du concile Vatican II qui a officiellement reconnu l'entrée de l'Eglise catholique dans le dialogue œcuménique.

UN MOT SUR LE CCFD ET SES MODES D'ACTION ?

Suite à de grandes famines, l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) lance un cri d’alarme, notamment à l’Eglise Catholique. Jean XXIII le relaie. En France, les mouvements et services de l’Eglise (scoutisme, action catholique) s’unissent et créent le Comité Catholique contre la Faim en 1961. Le « D » de « Développement » est ajouté en 1966 : il faut aller plus loin ! Le CCFD soutient des Organisations Non Gouvernementales (ONG), communautés, coopératives locales. Les partenaires appuient leur action sur les ressources locales présentes, d’abord humaines, et naturelles. Pour le CCFD une action de développement doit permettre aux populations de gagner en autonomie. Elle doit être conçue et mise en oeuvre par les intéressés eux-mêmes. Aujourd'hui, le CCFD travaille avec plus de 500 partenaires (80 pays). Le soutien est financier, mais aussi conseils techniques, mise en réseaux avec d’autres partenaires qui ont trouvé des solutions. La prévention des conflits, la souveraineté alimentaire, sont des exemples de grands thèmes d’actions soutenues.
Première ONG française de développement, les évêques ont également confié la mission d’informer et former les paroissiens, et un plus large public, aux réalités des pays du “Sud” ou dits “pauvres” (parfois très riches et les convoitises leur attirent bien des ennuis), et sur « les structures de péché » (terme de Jean-Paul II), qui blessent notre monde. Les évêques ont voulu qu’une attention particulière soit portée au CCFD durant le Carême, temps fort où Jésus, Dieu fait homme, choisit librement simplicité de vie et service.
Les équipes locales organisent diverses animations : interventions en aumônerie et catéchisme, organisation avec les jeunes d’un « Défi Bouge ta Planète », veillée de prière et de partage, accueil d’un partenaire. Le 5ème dimanche est le jour de la collecte nationale.

 
COMMENT METTRE EN PERSPECTIVE L'ACTION DU CCFD AVEC D'AUTRES MOUVEMENTS DE SOLIDARITE ?

Les missions sont complémentaires, comme par exemple avec le Secours Catholique. Le soutien de partenaires peut paraître « lointain » en comparaison à des actions où l’on côtoie les personnes, comme l’alphabétisation. Ainsi, des migrants en difficultés viennent frapper à la porte du Secours Catholique. Essaie-t-on également de connaître et lutter contre les causes négatives qui les ont poussé à quitter leur famille ? Au-delà de l’émotion, nécessaire et légitime, le chrétien a vraiment à avoir cette vision globale du monde et des phénomènes, pour avoir une spiritualité et un mode de vie cohérents. Et l’Eglise catholique dispose déjà d’un trésor extraordinaire, tous les écrits de son enseignement social depuis l’encyclique « Toutes choses nouvelles » de 1891, à « Dieu est amour », de Benoît XVI.
Le CCFD est très actif pour « l’économie solidaire ». Années 80, des partenaires interpellent: « Plutôt que de l’aide, nos productions devraient être rémunérées à un juste prix ». Le CCFD soutient alors la création des magasins « Artisans du monde » et crée une filiale, Solidarmonde, 1ère centrale d’achat en France de produits alimentaires équitables. Depuis, nous encourageons le commerce équitable : information « grand public » ou actions locales. A Bussy, l’équipe organise des ventes après une messe, des manifestations municipales ou spectacles. Des partenaires sont soutenus pour démarrer dans le commerce équitable, y compris par des prêts de la SIDI, banque filiale du CCFD. Le CCFD, précurseur dans le domaine de l’épargne solidaire, a créé cette banque en 1983. On peut être actionnaire ou détenir des Fonds Communs de Placement. Les fonds prêtés permettent à des groupements de petits producteurs de développer leur activité, ou le démarrage de petites banques ou Mutuelles de Solidarité (Muso) qui font du microcrédit.


QUELLE EST VOTRE ACTUALITE ?

Dimanche 18 janvier « Chrétiens du monde » et les communautés vietnamienne, africaine, antillaise et européenne ont animé la messe pour la journée mondiale du migrant, suivie d'un repas partagé.
Le 29 mars, nous accueillons à Bussy un partenaire Togolais. Nous célébrerons une messe festive avec la participation de l’équipe CCFD (collecte nationale), de « Chrétiens du monde » et des autres communautés africaines du diocèse. Il y aura un repas, la présentation de l’action de Mapto (Mouvement pour une alliance paysanne au Togo), des jeux pour les enfants et jeunes. Nous donnerons également des nouvelles de l’action d’autres partenaires africains. Le thème de la journée sera « Célébrons les espérances africaines ».


UN MOT DE CONCLUSION ?

La solidarité a trouvé Sociaux des dimensions nouvelles dans les Forums Mondiaux (FSM), initiés par des chrétiens début 2000 et d’importantes associations comme le CCFD. Des expériences alternatives positives portées par tous les acteurs de la société civile y sont partagées. Ces pistes d’espoir, d’espérance, méritent d’être plus connues !
Un mot de conclusion ? Une prière plutôt ! Que notre communauté paroissiale sache entrer dans des dynamiques collectives porteuses d’espérance au plus haut niveau, se former, s’informer, être le relais des « expériences sources de vie » où notre Eglise elle-même fait preuve de tellement d’inventivité (parfois peu connue de ses membres !) et de créativité !


Propos recueillis par Guillaume FERY
Pour aller plus loin :
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Le SECOURS CATHOLIQUE

EL

Connaissez-vous bien le secours catholique et ses activités sur notre secteur ? En 2 mots : « accueillir et accompagner les plus démunis » Dans le cadre de notre thème consacré à la solidarité, nous rencontrons Edmond Lallier, responsable de l'antenne locale du secours Catholique. Il nous explique comment, avec les bénévoles, il répond à un besoin bien présent dans notre secteur auprès des plus fragiles et démunis.

BONJOUR, QUI ÊTES-VOUS ?

Je suis Edmond Lallier. Je suis retraité et je me suis installé avec ma famille ici en 1989. Après un détour par le Val de Loire où mon épouse avait été mutée, nous sommes revenus en 2005.

COMMENT ETES-VOUS ARRIVES AU SECOURS CATHOLIQUE ?

Cela remonte à l'époque de notre séjour dans le Val de Loire. Je cherchais une activité qui soit aussi un engagement utile. J'ai appelé plusieurs associations. Le secours catholique m'a rapidement recontacté et je me suis impliqué. Ma démarche était guidée par l'envie de m'intégrer localement avec des personnes avec qui je partageais une même foi et des convictions. Au sortir d'une vie en entreprise, ce genre de relation est très précieux.

QUELLE EST VOTRE ACTUALITE ?

Oh, vous savez, avec l'hiver, le froid et « la crise » nous avons de quoi faire. Nous sommes en position d'attente, conscients que dans les prochains temps, de nombreuses personnes seront fragilisées et se tourneront vers nous. Nous sommes mobilisés (et un peu inquiets face à cette situation). Cela redouble la nécessité d'écoute, de disponibilité et de soutien dont le mouvement et ses bénévoles doivent faire preuve pour apporter à tous le même service d'accueil.

QUELLE EST L'ORGANISATION LOCALE DU SECOURS CATHOLIQUE ?

Le siège départemental est à Meaux. Le département compte 35 antennes, dont les territoires correspondent à ceux des secteurs pastoraux. Dans le cadre de la constitution des pôles missionnaires, notre antenne englobe, outre les communes de secteur pastoral de Notre Dame du Val, des communes du Val d’Europe (Chessy, Serris, Magny et Bailly Romainvilliers).

D’ici un mois d’ailleurs, une structure, avec des bénévoles, sera fonctionnelle à Bailly Romainvilliers. Ici, à Bussy Saint Georges, nous sommes hébergés par le centre paroissial, ce qui est une très grande chance, et nous ne pouvons qu’en être reconnaissants à l’équipe paroissiale. Dans beaucoup d'autres endroits, le mouvement a ses propres locaux.

QUELLE EST VOTRE MISSION ET VOS ACTIVITES ?

résumer dans « Accueillir et Accompagner les plus démunis » Ces personnes, sont reçues lors de nos permanences, mais nous avons aussi le devoir, et ce dans la mesure du possible, d’aller au devant des marginalisés ; des situations difficiles nous sont aussi signalées par des tiers, ou des structures « spécialisées » (maisons de la solidarité ex Unités d’Action Sociale… )
L’accueil, service de base, répond en général, dans un premier temps, aux premiers besoins et permet de régler des situations d’urgence, par des aides diverses (alimentaires, vestimentaires, financières, administratives…) ou simplement de l’écoute.
Dans ce cadre, le Secours Catholique, a aussi un rôle, si nécessaire, d’orientation des personnes vers des structures spécialisées, permettant une aide de qualité (Centres Communaux d’Action Sociale - notamment celui de Bussy Saint Georges - Maisons de la Solidarité de Noisiel et Lagny sur Marne, Restaurants du Coeur, …) nous travaillons étroitement avec ces organismes qui font d’ailleurs également appel à nous.
Il existe également, ici à Bussy une activité importante «d’écrivain public», liée au contexte local.
A l’intervention d’urgence, doit succéder une phase d’accompagnement, pour restaurer les liens sociaux, pour permettre à ces personnes de retrouver une dignité, par l’élaboration et la mise en oeuvre de projets individuels et collectifs. Nos 8 bénévoles dédiés à l’accueil, ont accueilli près de 130 familles, en 2008 et conduit plus de 700 entretiens.
Au delà, de la mission prioritaire, l’antenne a également mis en place des services répondant à une demande locale et qu’on ne retrouve pas forcément par ailleurs (ou du moins pas à la portée financière des personnes concernées) à savoir :
- l’alphabétisation (et ses 18 bénévoles), ou chaque année s’inscrivent 100 à 110 adultes, à raison de 3h de cours par semaine ; on y trouve 4 niveaux de formation et un atelier thématique.
- L’accompagnement scolaire, avec 20 bénévoles et 52 enfants inscrits, à raison aussi de 3h par semaine. A noter que ces activités ne se retrouvent pas dans toutes les antennes du Secours Catholique et avoir les deux à Bussy, peut être considéré comme une spécificité.
 

Bien entendu, il est indispensable pour assurer matériellement ces aides d’organiser, et ce plusieurs fois dans l’année, des opérations de collectes alimentaires, vestimentaires ; des appels de fonds sont également « lancés » auprès des donateurs.
L’antenne, réalisant des manifestations (arbre de Noël, sorties d’enfants….) doit les financer par des opérations locales (opération 10 millions d’étoiles où des bougies sont proposées à la communauté, brocantes …)

Au total, ce sont plus de 46 bénévoles, en fait principale ressource et richesse de notre antenne, qui oeuvrent, le plus souvent avec beaucoup de compétence, au service des autres.
Soulignons que la municipalité de Bussy, au travers de son CCAS, finance la formation des animateurs de l’alphabétisation. Toutes les autres formations (tournées autour de l’accueil – service de base) sont assurées par le niveau départemental du Secours Catholique.
Des vacances d’été sont aussi proposées, dans des familles d’accueil, pour des enfants dont les parents ne peuvent assurer financièrement la charge.

QUI SONT LES PERSONNES QUI VIENNENT VOUS VOIR ?

On ne peut pas vraiment faire de portrait robot. Mais on peut noter que nous sommes sollicités en grande majorité par des femmes seules avec enfants. Selon nos activités, nous n'avons pas tout à fait les mêmes publics. Pour l'alphabétisation, nous avons beaucoup de femmes dont le reste de la famille est soit au travail soit à l'école. A l’accompagnement scolaire, nous inscrivons principalement les enfants des personnes « accueillies » et les enfants de familles qui n’ont, à la fois, ni la possibilité financière ni la compétence pour assurer cette aide.
A l’accueil, toutes les familles reçues, vivent au dessous du seuil de précarité (soit dans les 800 euros par mois pour une personne seule) et avec des loyers de 400 à 600 euros, il ne leur reste pas grand-chose pour se nourrir, s’habiller, payer la cantine, se soigner, se déplacer etc… (certains sont aussi « sans papiers » et, n’ont pas accès aux instances institutionnelles de soutien).
Il faut savoir que notre territoire compte désormais 50 000 habitants. Ici, en région parisienne, les loyers sont souvent de 400 à 600 euros mensuels. Vu que de nombreuses personnes qui nous rendent visite sont sous le seuil de précarité, fixé à 800 euros, il leur reste vraiment peu pour vivre, payer la cantine, se déplacer, etc.
Beaucoup sont localisés à Bussy du fait du RER qui facilite les déplacements, d'autres y trouvent du travail, ponctuellement. D'autres enfin ont rejoint des membres de leur famille. Cette cohabitation ne dure d'ailleurs parfois qu'un temps...


QUELS SONT VOS LIENS AVEC LA COMMUNAUTE PAROISSIALE ?

Ils sont excellents et je tiens à remercier tous ses membres. Nous y trouvons beaucoup de nos bénévoles et de nos « donateurs ». Les gens répondent le plus souvent présents y compris cet hiver ou les contributions ont été à la hauteur d’une demande accrue. Nous nous félicitons de cette proximité que nous avons avec la communauté, c'est très important. Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues.


UN MOT DE CONCLUSION ?

Je souhaite insister sur le contexte de crise, présent dans tous les esprits. Nous nous préparons, et on nous prépare, à un passage difficile. Je pense que ce sera dur particulièrement pour les personnes nouvellement fragilisées. Et je veux dire à ceux qui seront plutôt épargnés de ne pas sombrer dans le pessimisme car nous devons compter sur ceux qui peuvent encore être une source d'écoute et de réconfort. Ainsi, avant de paniquer, surtout, ne nous replions pas sur nous-mêmes. Continuons à partager autant que nous le pourrons pour une année 2009 qui devra être encore plus fraternelle et solidaire.

Propos recueillis par Guillaume FERY
D'autres mouvements paroissiaux portent le message et des actions de solidarité - Renseignements à l'accueil
Pour en savoir plus :
Le secours catholique tient ses permanences 2 fois par semaine au centre pastoral Notre Dame du Val à Bussy :
les mardis de 14h à 16H et
les jeudis de 18h à 19H30.
Contact : 01 64 66 75 06.

Vous souhaitez donner des vêtements au Secours Catholique ?
N'hésitez pas à contacter Anne-Marie au 01 64 66 71 91.

Rubrique : Secours Catho.

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Le coin des scouts de France

Scouts à Rome a

A l’occasion de Noël, les chefs des Scouts de France se retrouvaient à Rome.

L’occasion pour notre équipe locale de publier à son retour une lettre aux chefs et cheftaines, avec un message qui s’adresse aussi généralement à tous ceux qui sont au service des jeunes dans un projet éducatif. En voici des extraits.



« LETTRE DES PELERINS AUX COMMUNAUTES SCOUTES ET GUIDES DE FRANCE »

"Au terme de ces cinq jours de pèlerinage avec plus de cinq cents cadres du mouvement au coeur de l’Eglise universelle sur les traces de Saint Paul, nous voulons vous adresser ce témoignage, à vous, groupes scouts et guides de France.(…)

Scouts à Rome b


Nous nous sommes sentis chez nous à Rome, nous qui avons l’habitude de vivre dans la nature, nous avons pu, dans ces lieux chargés d’histoire et d’art, vivre simplement le scoutisme. Cheminant dans la ville de Rome notre communauté s’est constituée, forte et ouverte sur le monde. Tout cela nous l’avons fait à cause de l’Evangile, convaincus que le scoutisme est une force pour l’Eglise.(…)
Vous, responsables Scouts et Guides de France, chefs et cheftaines, responsables de groupe et vous tous qui êtes au service des plus jeunes, étiez présents dans nos prières chaleureuses, vivantes et belles. Soyez des éclaireurs pour affronter les défis éducatifs de notre monde.

Scouts à Rome c

Vous êtes membres de cette Eglise d’aujourd’hui. Elle compte sur vous. Occupez l’espace, habitez les églises, déployer la tradition pour la transmettre. »


Pour aller plus loin : contactez le Chef de Groupe, Olivier PRADEL (rglbussy77@yahoo.fr)
Rubrique : Souts Guides.
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Un temps pour prier

Seigneur, passez à travers moi.

Seigneur, Seigneur,
Au moins que cette écorce qui me couvre
ne vous soit pas un barrage. Passez.

Mes yeux, mes mains, ma bouche sont à vous.

Cette femme si triste en face de moi :
voici ma bouche pour que vous lui souriiez.

Cet enfant presque gris, tant il est pâle :
voici mes yeux pour que vous le regardiez.


Le Christ en majesté église Notre dame du Val

Cet homme si las, si las,
voici tout mon corps pour que vous lui laissiez ma place,
Et ma voix pour que vous lui disiez très doucement :
« Asseyez vous ».

Ce garçon si fat, si bête, si dur,
Voici mon coeur pour que vous l’aimiez
plus fort qu’il ne l’a jamais été…

Là où il n’y a pas d’amour, si on met l’amour,
on recueille l’amour.

                  Madeleine Delbrêl
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