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Le mot de Pierrick : Des vacances pour mieux vivreDans notre vie communautaire comme dans nos vies personnelles, nous sommes entraînés par le rythme de nos journées et semaines parfois bien soutenu, c'est signe que la vie est remplie d'activités et de rencontres qui nous font vivre et nous ne voyons pas le temps passer… Il nous faut être vigilant pour ne pas nous perdre dans l'activisme et donc prendre du temps pour relire sa journée, pour faire mémoire des personnes rencontrées, pour harmoniser l'action et la contemplation qui se fécondent l'une et l'autre. Voici le temps des vacances qui arrivent et donc un temps de grâce pour prendre un peu de distance, pour savourer la rencontre avec les amis, pour vivre un temps de ressourcement devant un beau paysage, avec une communauté contemplative, pour lire un ouvrage qui va nous nourrir… Nous avons peut-être à prendre un peu de distance avec le portable, l'ordinateur, le walkman, la télévision pour se retrouver dans le silence face à soi même. Ne fuyons pas la solitude en remplissant le vide par le portable ou l'ordinateur, il faut une qualité de silence dans toute vie humaine pour pouvoir rencontrer et écouter les autres en vérité. Ne gâchons pas ce temps de grâce qui est précieux pour soi, pour la famille, pour les enfants, il est vital pour notre vie ! Bonnes vacances à tous ! Père Pierrick Lemaître Retour sommaire |
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Un temps pour prier
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Seigneur Jésus, Seigneur Jésus, Sans cesse tenté de vivre tranquille, vous me demandez
de risquer ma vie, comme Abraham, dans un acte de foi. Créé par amour, pour aimer, faites, Seigneur, que je marche, que je monte, par les sommets, vers Vous, avec toute ma vie, avec tous mes frères, avec toute la création dans l'audace et l'adoration. Prêtre et guide de montagne, le chanoine Volluz, ancien prieur de l'hospice du Simplon (Suisse), exprime dans cette prière comment l'ascension d'un sommet peut devenir une démarche spirituelle. |
Après 8 années à nos côtés, le Père Louis Aldaïts nous quitte pour une nouvelle missionToujours un sourire, un mot d'encouragement … toujours disponible … durant toutes ces années sur le secteur pastoral de Bussy Saint Georges, Père Louis a accompagné petits et grands à aller à la rencontre de Dieu. Afin de célébrer son départ pour une nouvelle mission, nous vous invitons à tous nous retrouver le 14 septembre 2003 à 11 h à Notre Dame du Valpour une célébration qui sera suivie d'un verre de l'amitié et d'un pique-nique… |
Bienvenue à Jean-Marc GALAU qui va rejoindre l'équipe pastorale de Bussy Saint Georges |
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Jean Marc GALAU , 34 ans, est originaire d'Agos-Vidalos (65), un petit village tout près de Lourdes. Il va rejoindre l'Equipe pastorale de Bussy Saint Georges Le 21 juin 2003, Jean Marc GALAU - issu du séminaire
de la Mission de France, a été ordonné
diacre en vue de devenir prêtre. |
Témoignage de Jean-Marc Gallau· Comment s'est posée, pour toi, la question d'être prêtre ?Jean-Marc Galau : C'est à partir de mon arrivée en région parisienne. J'avais vécu jusqu'à 22 ans dans les Pyrénées et je suis monté à Paris pour faire ma vie, parce qu'il n'y avait pas de travail chez moi. J'avais passé un concours des PTT et j'ai été embauché à France Télécom aux renseignements internationaux. J'ai vécu dix ans d'une vie professionnelle forte et enrichissante. J'ai découvert en même temps une vie d'Eglise intense avec l'aumônerie de Vanves, Taizé, les JMJ … Dans mon travail, j'ai rencontré de nombreux collègues attentifs à leurs frères en humanité, mais qui vivaient cela sans référence à Dieu ou qui étaient d'autres religions. Ma foi s'en est trouvée interrogée. Je sentais le besoin de partager mes questions à l'aumônerie et à la paroisse. Et j'avais envie de témoigner aussi de ma foi au travail, dans une vie et des gestes les plus banals, sans prosélytisme de ma part. L'idée d'être prêtre a commencé de naître là au travail, dans ce quotidien. Un jour, dans une conversation ordinaire, une collègue juive m'a demandé si j'avais un jour pensé à être prêtre. Je lui ai répondu par un sourire. Je ne lui ai donné la réponse que deux ans après, quand j'ai quitté le travail pour entrer au séminaire. Entre-temps, j'avais discuté de ma recherche avec le responsable du service des vocations du diocèse. Je lui parlais d'être prêtre tout en ayant un travail professionnel. C'est lui qui m'a orienté vers la Mission de France, que je ne connaissais pas. Après quelques rencontres, j'ai senti que c'était bien là le chemin que je cherchais. · Aujourd'hui, comment vois-tu ta mission ?J-M. G. : Normalement, je serai diacre, puis prêtre dans un travail professionnel à plein temps, en lien avec la communauté chrétienne de Bussy Saint Georges. J'aimerais trouver un travail dans la ville nouvelle, pour créer des liens avec les gens qui y vivent. Pour vivre ma foi auprès de ceux qui sont loin de l'Eglise et témoigner en même temps dans l'Eglise de l'ordinaire de ces hommes et de ces femmes qui ont peu ou pas de lien avec l'Eglise. J'ai appris, dans mes dix ans de travail, l'importance des relations gratuites et le temps qu'il faut pour se connaître et se reconnaître. Il faut du temps pour casser les images réciproques et supprimer les étiquettes. Je sais que mon ministère va passer par des petits riens, par la banalité du quotidien. Les questions ne seront certainement pas : " Peux tu me parler de ta foi ? " mais plutôt : " Je t'ai vu réagir l'autre jour de telle façon. Dis-moi pourquoi ? " Cette façon de témoigner de l'Evangile se nourrit pour moi en particulier de deux textes que j'aime relire souvent : d'abord une méditation de Christian du Chergé, moine de Thibhirine, sur le lavement des pieds de Jésus* . Et puis le texte de Madeleine Delbrêl " Nous autres gens des rues ". Je me nourris de cette spiritualité du quotidien et de la vie ordinaire. * Christian de Chergé Prieur de
Tibhirine L'invincible espérance. Textes recueillis par
Bruno Chenu. Bayard Editions/Centurion (1997),
p.252-255. |
Accompagnés par le groupe orchestral " amplitude ", tous les scouts et paroissiens se sont réunis le dimanche matin à l'église Notre-Dame du Val, pour célébrer une messe festive sur le thème de la vigne. Ce moment privilégié, alliait des moments de profond recueillement, mais aussi l'expression de joie dans la célébration d'un Christ vivant et ressuscité. C'est au son des guitares, percussions et sous le rythme frappé des mains ou dans le tournoiement des foulards colorés que prit fin ce week-end riche de partages et de découvertes. |
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Encore un grand merci à la municipalité, à l'équipe paroissiale et à toutes les personnes, notamment les équipes compagnons (17-21 ans), pour leur soutien déterminant dans la réussite de cette rencontre. |
Conseil Pastoral élargile vendredi 5 septembre 2003 à 20h au centre
pastoral
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